lundi 26 mars 2018

L’avenir de l’UE au cœur des élections hongroises

Par Thomas Ferenczi
"Les électeurs hongrois sont appelés aux urnes, le 8 avril, pour décider s’ils accordent un troisième mandat consécutif au premier ministre sortant, Viktor Orban, ou s’ils préfèrent mettre un frein au populisme autoritaire et eurosceptique que celui-ci incarne. La campagne a été dominée par le thème de l’immigration et par celui de la défense du christianisme menacé par l’Islam. Les sondages font de Viktor Orban le grand favori du scrutin. Sa victoire accentuerait le clivage qui sépare, en Europe, les pays de l’Ouest de ceux de l’Est et qui rend problématique la relance de l’Union européenne.
Est-ce le souvenir de l’insurrection de Budapest, qui donna en 1956 le signal de la révolte contre l’URSS, ou la nostalgie d’un empire austro-hongrois plus ou moins mythifié, dont l’effervescence intellectuelle, au tournant du siècle, est perçue rétrospectivement comme annonciatrice de la modernité ? Toujours est-il que la Hongrie jouit en France d’une image flatteuse, rendue exotique par la singularité de sa langue et familière par le charme de sa capitale ou la richesse de sa culture, dont témoignent au XXème siècle, parmi d’autres, le compositeur Bela Bartok, l’écrivain Imre Kertész, prix Nobel de littérature en 2002, ou le photojournaliste Robert Capa. Cette image, le premier ministre Viktor Orban, à la tête du gouvernement depuis 2010 après l’exercice d’un premier mandat de 1998 à 2002, l’a sans doute largement détériorée par son comportement autoritaire et ses critiques répétées à l’égard de l’Union européenne, teintées de populisme et de xénophobie." La suite sur boulevard-exterieur.com

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