jeudi 28 juillet 2022

Provocation - Guerre en Ukraine: le cavalier seul de Viktor Orbán

"Isolé sur la scène européenne, le Premier ministre hongrois a été lâché par sa plus proche conseillère, qui l’accuse de propos teintés de nazisme dans un discours où il a également détaillé sa vision géopolitique très favorable à la Russie. Il réclame la fin des livraisons d’armes à l’Ukraine et des négociations de paix entre Russes et Américains, sans représentants ukrainiens.

«Nous, [les Hongrois] nous ne sommes pas une race mêlée et nous ne voulons pas le devenir.» La phrase est signée Viktor Orbán et depuis que le Premier ministre hongrois l’a prononcée samedi, elle n’en finit pas de faire des vagues. Mardi, Zsuzsa Hegedüs, conseillère de longue date de l’homme fort de Budapest, a démissionné avec fracas. «Vous transformez votre position anti-migrants et anti-européiste en un pur discours nazi digne de Goebbels», accuse-t-elle dans une lettre transmise au magazine HVG, où elle dépeint un «Premier ministre prônant une politique ouvertement raciste, qui contraste fortement avec le Viktor qui m’a embauchée en 2002».

Si les provocations d’Orbán sont allées un cran plus loin qu’à l’accoutumée, blague douteuse sur les chambres à gaz à l’appui, elles ne sont pas pour autant nouvelles. Le Premier ministre est un amateur assumé de la théorie du grand remplacement. Au-delà de considérations sur la démographie, le genre et la migration (les «défis de notre temps»), il a détaillé dans le même long discours sa vision géopolitique, plus que jamais marquée par la défiance vis-à-vis de l’Ukraine et la sympathie à l’égard de la Russie.

«Quatre pneus crevés»

Le choix du lieu, en Transylvanie..." La suite sur liberation.fr (article payant)

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