"Face à l'impérialisme poutinien qui se déchaîne en Ukraine, l'Europe centrale semble plus désunie que jamais. Les nations qui la composent ne parlent pas d'une seule voix, elles réagissent en ordre dispersé. Qu'est-ce qui se passe ?
- Jacques Rupnik Historien, politologue, directeur de recherche émérite au CERI/Sciences Po
- Marc Semo Correspondant diplomatique du Monde
Alain Finkielkraut reçoit le politologue Jacques Rupnik et Marc Semo, éditorialiste au journal Challenges, spécialiste des questions internationales, auteur de La géopolitique en 100 questions à propos de la grande question du devenir de l'Europe centrale aujourd'hui.
En 1956, au mois de septembre, le directeur de l'agence de presse de
Hongrie, quelques minutes avant que son bureau ne fût écrasé par
l'artillerie, envoyait par télex dans le monde entier un message
désespéré sur l'offensive russe déclenchée le matin contre Budapest. La
dépêche était signée par ces mots « Nous mourrons pour la Hongrie et
pour l'Europe ». Ainsi commence l'article de Milan Kundera « Un Occident kidnappé, ou la tragédie de l'Europe centrale », publié dans la revue Le Débat, en novembre 1983.
Cet
article connut un immense retentissement. Nous sommes nombreux à
pouvoir dire qu'il a changé notre façon d'appréhender le monde. Il nous a
ouvert les yeux. Il nous a révélé, alors que, même devenu
antitotalitaires, nous raisonnions en termes exclusivement politiques
l'existence de l'Europe centrale et de ce que représentait pour cette
Europe l'assujettissement à la Russie." La suite et à écouter (51mn) sur radiofrance.fr
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