"A quelques mois des élections législatives d'avril 2006, le premier ministre hongrois, le socialiste Ferenc Gyurcsany, n'entend pas renoncer aux dépenses publiques qu'il a engagées pour améliorer les infrastructures économiques et préserver la protection sociale, même si cette politique doit accroître encore le déficit budgétaire, au grand dam de Bruxelles. ... Ce délai que demande M. Gyurcsany, à la tête du gouvernement hongrois depuis septembre 2004, l'Union européenne n'est pas vraiment disposée à le lui accorder. La Commission et le conseil des ministres ont adressé plusieurs avertissements à la Hongrie. Considérée jusque-là comme bon élève, elle a été sommée de réduire ses dépenses pour limiter son déficit à 3 % en 2008 et pouvoir rejoindre en 2010 la zone euro, comme les nouveaux adhérents s'y sont engagés."
Le Monde du 25 novembre 2005
samedi 26 novembre 2005
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