dimanche 17 novembre 2019

Biennales, galeries, collectifs… À Budapest, la scène artistique est en pleine ébullition

"Biennale autofinancée, galerie-musée, collectifs… Jeune et créative, la scène artistique se déploie en marge des institutions publiques, soutenue par des collectionneurs engagés.
«Quand je veux sortir, je ne sais pas où donner de la tête tellement il y a de choses intéressantes à faire, entre les vernissages, les tables rondes, les rencontres», raconte Csaba Nemes, un peintre reconnu dont les toiles aux couleurs sensuelles sont ouvertement politiques. Nul doute, «ici, il n’y a pas assez de galeries pour le nombre de jeunes et bons artistes», estime Deák Erika, galeriste en vue et collectionneuse, qui regrette cependant le poids omniprésent de la politique. Il y a quelques années, après l’élection du parti d’ultradroite de Viktor Orbán, «tout le pouvoir culturel a été donné à une association très conservatrice, la MMA», expliquent Csaba Nemes et sa compagne, l’artiste Dia Zékány. Deux camps se sont alors installés. D’un côté, les institutions d’État, comme le Musée d’art (Müscarnok), aux mains de la MMA, accueillent des expositions blockbuster internationales. «Mais des expositions avec un niveau médiocre, et complètement déconnectées de la scène locale comme de ce qui se passe dans le reste du monde», se désole Margit Valkó, directrice de la galerie privée Kisterem." La suite sur madame.lefigaro.fr

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