"Musique légère ? Pourquoi ne parle-t-on jamais de musique « lourde » pour désigner les autres ? Pour n’avoir pas la célébrité d’Offenbach ou de Johann Strauss, Emmerich Kálmán, hongrois devenu viennois, puis installé à Broadway, connut un succès planétaire, égal à celui de Franz Lehár.
Avec ses mélodies qui s’impriment dans la mémoire, ses duos romantiques, ses incises comiques, et une orchestration riche (avec tárogató et cymbalum, imposés par le contexte tzigane), Gräfin Mariza [Comtesse Maritza] répondait aux exigences du genre et connaîtra une diffusion universelle et durable, à l’égale de celle du Zigeuner Baron (Le Baron tzigane, que cite le texte parlé). On n’en compte plus les enregistrements. Au moins quatre films furent tournés, dont un avec René Kollo… Cependant, sa programmation s’est raréfiée ces dernières décennies.
Contemporaine à sa création, l’action se déroule en Hongrie. La belle comtesse Maritza, lasse de ses soupirants, annonce par la presse ses fiançailles avec le baron Zsupan, fruit de son imagination. Son intendant, qu’elle ne connaît que sous son nom d’emprunt – Bela Torek – n’est autre que le comte Tassilo, ruiné par son père pour doter sa sœur Lisa, qui ignore tout. Or un « vrai » baron Zsupan se présente pour faire la connaissance de sa promise…Tout se termine pour le mieux, évidemment. Le fiancé imaginaire s’éprend de Lisa comme Tassilo qui s’unira à Maritza, après avoir récupéré son héritage. Pour autant la musique n’est pas à l’eau de rose. Le folklore tzigane, avec ses csardas opposant le lassu au friss, la valse viennoise, bien sûr, et même le fox-trot irriguent une partition riche en couleurs, renouvelée, continue, qui fait toujours le bonheur des auditeurs." La suite sur forumopera.com
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