dimanche 13 août 2023

Reportage - Hongrie: le Sziget Festival, l'un des derniers îlots de liberté

Dans une Hongrie où l’autoritaire Premier ministre Viktor Orban est en train de mettre au pas la culture, le Sziget, entreprise privée dont l’actionnaire principal est américain, est un bastion de la résistance artistique. AP - Marton Monus

"Avec sa guitare rageuse et mélancolique, le rocker anglais Sam Fender a ouvert le festival du Sziget, qui se tient à Budapest jusqu’au 15 août inclus. Pour sa 29e édition, outre les grandes têtes d’affiche – David Guetta, Imagine Dragons, Billy Eilish – le Sziget accueille l’artiste franco-camerounais Yamê, nouvelle révélation de la scène urbaine. Ce festival est un îlot de liberté et un bastion de l’indépendance artistique, qui résiste à l’autoritaire Premier ministre Viktor Orban. 

Béret bleu sur la tête, t-shirt blanc sur lequel il a dessiné au stylo une baguette de pain, Franck, jeune électricien à Aurillac (Cantal), a planté sa tente pour une semaine sur le parc verdoyant de 78 hectares, situé sur une île au milieu du Danube, où se tient le Sziget.

"L’ambiance est géniale ! Il y a des gens de tous les pays, et tout le monde parle à tout le monde."

Avec une cinquantaine de scènes musicales, des artistes de 90 pays différents, des spectacles ambulants, et des cours gratuits de yoga ou de danse jazz pendant la journée, les festivaliers ne savent plus où donner de la tête. Du chanteur sénégalais Lass au danseur ivoirien Oulouy, en passant par les musiciens de Bambou Wassoulou Grove (Mali), pas moins de treize pays africains sont à l’affiche." La suite sur rfi.fr

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