Les philosophes
Josef Nadj, Non de nom et Beau geste.
"À partir de l’univers, la vie et l’œuvre, de Bruno Schulz.Ce pourrait être un banquet platonicien. Ils sont cinq, c’est-à-dire quatre, réunis autour d’une figure centrale – détenteur de la connaissance, expérience, vérité ou loi – , figure du maître, figure du père. Ils sont cinq, quatre et un philosophes, tendus par un même désir, une même intention qui est quête du sens et de l’origine, quête d’un sens qui passe par le retour à l’origine. Et ils cherchent, « s’interrogent ».Philosophes-arpenteurs, essentialistes, exégètes du monde, explorateurs de la nature et expérimentateurs de la matière, alchimistes, bricoleurs, il ne leur manque que la parole… Aussi, c’est dans la pratique, dans le mouvement et l’action que s’opère leur quête.Prégnance de la figure paternelle dans l’œuvre de Schulz. Dans Les philosophes, c’est à la fois la question de la confrontation de l’homme à lui-même, à sa propre masculinité, et celle du rapport au père qui est ici abordée.Comment échapper à la loi du père, comment la contourner pour devenir père soi-même et accéder sans médiation au Père originel ? Comment échapper au fatum, à la détermination de la succession linéaire du temps et des générations ?
28 mars > 7 avril 2006 Salle Jacques Brel
Représentation à 21h. Relâche le 3 avril.Route d’Ecouen - 95500 Gonesse - Location : 01 39 87 22 49
Source Arcadi
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