Le 10 février 2015 par Michelle Debra
Le Prix de la Fondation BBVA dans la catégorie « musique contemporaine » vient d’être décerné au compositeur hongrois György Kurtág. Le jury évoque chez lui « une intensité expressive unique » ajoutant que « la dimension novatrice de sa musique n’est pas liée au matériau utilisé, mais l’authenticité de la langue, la façon de franchir les frontières entre spontanéité et réflexion, entre formalisation et expression« .
Kurtág est l’un des principaux acteurs de la scène européenne de musique contemporaine, et l’une des figures de proue de la génération de Ligeti, Stockhausen et Boulez. Le langage de Kurtág est personnel et intime, il laisse filtrer l’influence de grands maîtres, de figures monumentales telles que Guillaume de Machaut, Bach, Schumann, Weber ou Bartók.
« Kurtág, ajoute le secrétaire du jury Ranko Markovic, a évité tous les systèmes, n’a cédé à aucune compromission, traçant son chemin en dehors des grands courants. Il apparaît aujourd’hui comme une vision alternative à l’opposition entre l’innovation et le retour aux anciens modèles. [...] La musique de Kurtág condense son contenu en quelques notes, le réduit à l’essence de l’expression musicale, atteint un grande concentration expressive avec un minimum de matériel. »
Le jury était présidé par Philippe ALBERA, directeur des Éditions Contrechamps (France), et réunissait Ranko Markovic, directeur de programmation à l’Université des Arts de Zurich, Cristobal Halffter, compositeur, directeur, membre de l’Académie royale des Beaux-Arts de San Fernando (Espagne), Martin Kaltenecker, professeur de musicologie à l’Université Paris Diderot VII (France), Kuttenkeuler Tilman, directeur du Berlin Radio Symphony Orchestra (Allemagne) et Paolo Pinamonti, directeur du Teatro de la Zarzuela (Espagne).
Le Prix de la Fondation BBVA dans la catégorie « musique contemporaine » vient d’être décerné au compositeur hongrois György Kurtág. Le jury évoque chez lui « une intensité expressive unique » ajoutant que « la dimension novatrice de sa musique n’est pas liée au matériau utilisé, mais l’authenticité de la langue, la façon de franchir les frontières entre spontanéité et réflexion, entre formalisation et expression« .
Kurtág est l’un des principaux acteurs de la scène européenne de musique contemporaine, et l’une des figures de proue de la génération de Ligeti, Stockhausen et Boulez. Le langage de Kurtág est personnel et intime, il laisse filtrer l’influence de grands maîtres, de figures monumentales telles que Guillaume de Machaut, Bach, Schumann, Weber ou Bartók.
« Kurtág, ajoute le secrétaire du jury Ranko Markovic, a évité tous les systèmes, n’a cédé à aucune compromission, traçant son chemin en dehors des grands courants. Il apparaît aujourd’hui comme une vision alternative à l’opposition entre l’innovation et le retour aux anciens modèles. [...] La musique de Kurtág condense son contenu en quelques notes, le réduit à l’essence de l’expression musicale, atteint un grande concentration expressive avec un minimum de matériel. »
Le jury était présidé par Philippe ALBERA, directeur des Éditions Contrechamps (France), et réunissait Ranko Markovic, directeur de programmation à l’Université des Arts de Zurich, Cristobal Halffter, compositeur, directeur, membre de l’Académie royale des Beaux-Arts de San Fernando (Espagne), Martin Kaltenecker, professeur de musicologie à l’Université Paris Diderot VII (France), Kuttenkeuler Tilman, directeur du Berlin Radio Symphony Orchestra (Allemagne) et Paolo Pinamonti, directeur du Teatro de la Zarzuela (Espagne).
Source : crescendo-magazine.be
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