"DÉCRYPTAGE - Derrière les discours, oscillant entre le paternalisme et le conservatisme, se dresse une réalité alarmante: depuis le début des années 1980, on meurt plus que l’on ne naît dans le pays. L’émigration de travailleurs vers l’ouest de l’Europe a accéléré le déclin.
À Budapest
«Nous ne voulons pas faire de la Hongrie une société sans avenir, pleine de femmes haïssant les hommes et d’hommes féminisés terrifiés par des femmes qui ne voient dans la famille et les enfants que des obstacles à leur accomplissement personnel. Nous aimerions que nos filles considèrent que le paroxysme de l’accomplissement de soi est de nous faire des petits-enfants.» Si cette réflexion du président du Parlement hongrois, Laszlo Kövér, illustre l’actuelle inquiétude des dirigeants face au déclin démographique, elle ne date pas d’hier: elle a été partagée lors d’un congrès du Fidesz en 2015. Et pour cause: en Hongrie, la «révolution conservatrice» et le redressement national voulus par le parti de Viktor Orban ont été engagés dès 2010, avec au cœur la natalité, décrétée grande cause nationale.
Derrière les discours, oscillant entre le
paternalisme et le conservatisme, se dresse une réalité alarmante:
depuis le début des années 1980, on meurt plus que l’on ne naît en
Hongrie, et…" La suite sur lefigaro.fr (article payant)
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