"Depuis le début de la guerre en Ukraine, ce groupe de pays d'Europe centrale, constitué en 1991, se fissure. La position de la Hongrie de Viktor Orban, alliée de la Russie, étant à l’opposé de celle des trois autres membres : la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie. Et les derniers scrutins dans la région n'ont rien arrangé.
Il y a encore quelques années, le groupe de Visegrad - du nom de la ville hongroise où il s'est réuni la première fois - était à même de peser dans les décisions prises par l’Union européenne. La Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie tenaient alors le même discours et partageaient les mêmes ambitions : un marché unique, la liberté de circuler des personnes, des biens, des marchandises et des services, tout en promouvant l’idée qu’il fallait rendre aux États membres leurs compétences nationales.
En 2015, ce groupe, qui était jusqu’alors méconnu du grand public, s’est retrouvé sur le devant de la scène médiatique lors de la crise migratoire
en faisant front commun contre l’arrivée massive de migrants en
provenance de Syrie. Un discours qui trouvait peu d’écho dans les autres
États membres de l’Union." La suite sur rfi.fr
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