"Le Premier ministre souhaite que le niveau de 3% de déficit "qualificatif" pour l'euro soit atteint à mi-mandat soit en 2008.
Ferenc Gyurcsany a évoqué, parmi les mesures envisagées, des licenciements massifs dans la fonction publique, des hausses d'impôts et une restructuration du secteur de la santé et de l'éducation." Source : Fenêtre sur l'Europe du lundi 5 juin 2006.
Commentaire sémantique : le mot réforme désigne, selon le Petit Larousse, "un changement opéré en vue d'une amélioration". Démanteler la fonction publique et le système de santé publique, jeter des milliers de personnes au chômage, aggraver les impôts seraient-ce vraiment des réformes ? Fenêtre sur l'Europe ne chercherait-il pas à nous faire prendre des vessies pour des lanternes ?
Amusant également de voir comment le point de vue d'un homme politique peut changer selon les époques. Vérité en deça des élections, erreur au delà aurait dit notre philosophe Pascal.
Il y a peu de temps encore Gyurcsány proclamait "Nous ne sommes pas prêts à prendre des mesures d'austérité". Voir l'article sur le Blog des Mardis hongrois
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