jeudi 15 octobre 2009

Théâtre : "Le grand cahier" Agota Kristof du 10 au 21 novembre 2009 au Théâtre Jean Arp à Clamart


Éditions Le seuil
adaptation & mise en scene
: paula giusti
compagnie toda via teatro

avec

dominique cattani

sonia enquin

louis fortier

nathalie franenberg

florent le chapellier

laure pagès

isabelle turschwell

luciana velocci silva

florian westerhof
création son

julien gauthier

octavio lopez
création lumière
leslie desvignes

musiques empruntées à

jean-jacques lemetre

pascale comelade


crédit : claire xavier

du mardi 10 au samedi 21 novembre 2009 20h30
jeudi
19h30 - dimanche 16 h
relache lundi 16 novembre

Théâtre Jean Arp : 22 rue Paul Vaillant Couturier 92140 Clamart

réservation : 01 41 90 17 02
informations :
www.theatrearp.com
tarifs :
21€ / 15€ / 10€
formule
: « billets jumeaux agota kristof » Vous permet d’assister à deux spectacles du même auteur :
Le Grand Cahier
et C’est Egal à un tarif spécial : 26€ / 20 € /15€

Comment venir :

NAVETTES DEPUIS PARIS

Mise à disposition de navettes aller /retour les mercredi et vendredi soir : À l’aller (départ à 19 h devant le Théâtre de La Ville, Place du Châtelet) et au retour (départ après lespectacle pour la place du Châtelet)

POUR VENIR EN VOITURE

Périphérique, sortie Porte de Châtillon, D906, suivre fléchage Clamart, centre ville puis Théâtre Jean Arp

EN TRANSPORT EN COMMUN

 Gare de Clamart en train depuis Montparnasse puis Bus189, arrêt Centre Culturel Jean Arp. Arrêt Marché deClamart pour le retour.

 Métro Mairie D’Issy puis Bus 190, arrêt Trosy.

 Métro Corentin Celton puis Bus 189, arrêt Centre Culturel Jean Arp.


LE GRAND CAHIER
AGOTA KRISTOF
LES STRATÉGIES DE LA SUBSISTANCE.
Dans un pays de l’est, pendant la dernière guerre mondiale, deux frères jumeaux sont laissés chez leur grand-mère, une femme sèche et dure, afin de subsister jusqu’à la fin du conflit. Pour survivre à cet univers déshumanisé et violent, ils inventent leurs propres règles pour résister, chercher leur nourriture, se procurer de l’argent. Pour surmonter la cruauté de leur existence, Ils vont consigner dans un cahier, chaque événement de cette nouvelle vie, s’appliquant à bannir toute expression de sentiments pour ne s’en tenir qu’aux seuls faits.
Une épreuve supplémentaire à leurs exercices d’endurcissements que les jumeaux s’imposent.
Agota Kristof nous raconte au travers des yeux de l’enfance, la guerre et les destins brisés par l’étau totalitaire. Dans un espace épuré où les comédiens multiplient les personnages dans une émouvante chorégraphie des corps, Paula Giusti fait naître un spectacle envoûtant ponctué d’instants d’une rare poésie.
La Trilogie d’Agota Kristof nous raconte une période terrible de l’Histoire et nous présente, en même temps, une métaphore de la solitude de l’Homme et de toutes les armes subtiles, parfois dangereuses, qu’il développe pour subsister envers et contre tout.
Que faisons-nous face à la douleur ?... c’est peut-être la grande question que ce texte de Kristof dans son style épuré et simple nous renvoie avec une efficacité féroce.
Grande question, car les stratégies que nous choisissons et développons pour y faire face, font de nous des âmes plus au moins cuirassées, des êtres plus au moins aptes à l’amour.
Mais… Pourquoi nous obstinons-nous à aimer si cela nous rend faibles ?
Pourquoi voulons-nous comprendre si cela est parfois impossible ?
Pourquoi voulons-nous savoir si cela est souvent douloureux ?
Les jumeaux de cette trilogie sont les personnages fascinants qui cristallisent tous ces paradoxes. Entité double par définition, ces jumeaux nous font réfléchir à l’idée de frontière, de séparation, à l’idée de rupture, à l’extérieur de nous, avec les autres, et à l’intérieur de nous, dans nos humaines contradictions.
« Le Grand Cahier », « La Preuve » et « Le Troisième Mensonge » entrent dans cette catégorie de livres presque doués d’une âme, qui nous poursuivent, qui nous hantent, que nous avons peur de donner en cadeau par crainte d’offrir des insomnies....
Inutile de chercher à comprendre pourquoi : peut être parlent-ils mieux de nous-mêmes que nous ne sommes capables de le faire !
Peut être ont-ils quelque chose qui leur échappe, peut-être sont-ils tellement personnels et sincères qu’ils en sont devenus universels.
La trilogie des jumeaux est une de ces histoires qui nous habite et ne nous quitte pas.
Comment faire pour qu’elle arrête de nous poursuivre ?
Faire une pièce permettait d’abandonner cette histoire dans les labyrinthes de la fiction.
Paula Giusti

AGOTA KRISTOF, une écrivaine francophone des plus singulières.
Née en Hongrie en 1935, elle fuit sa patrie lors de la répression soviétique en 1956 pour se réfugier en Suisse, où elle réside toujours à Neuchâtel. Ayant déjà commencé à écrire des poèmes en hongrois avant de s’expatrier, elle passe d’abord par une longue période d’adaptation à son nouveau pays où elle apprend le français à l’université, avant de commencer timidement à écrire dans cette langue. Elle se fait connaître en 1987 par la publication d’une oeuvre qui obtient un succès immédiat et sera traduite en 33 langues, « Le Grand Cahier » (1986), « La Preuve » (1988) et « Le Troisième Mensonge » (1991). Un quatrième roman, « Hier », s’y ajoute en 1995 et son autobiographie, « L’analphabète » (2004). Des livres, rares, peu bavards et d’un inquiétant humour noir, qui mettent en scène des personnages insolites, souvent des déracinés s’interrogeant sur leur identité, leur enfance.
PAULA GIUSTI, metteur en scène, est originaire de Tucumán en Argentine, où elle a étudié le théâtre à la faculté des Arts et la danse contemporaine auprès de Beatriz Labatte.
En France elle fait son DEA à Paris VIII, dans le domaine de l’analyse de textes dramatiques, et suit une formation pratique à l’école « L’oeil du Silence », dirigée par Anne Sicco. Elle suit des stages avec Ariane Mnouchkine, Julia Varley Larsen, Mamadou Dioume. En Argentine, elle reçoit le prix Iris Marga pour son interprétation dans « Chronique de l’errante et invincible fourmi argentine ». Elle est gratifiée d’une bourse de la Fondation Calouste Gulbenkian pour étudier le théâtre de Fernando Pessoa.
Elle a écrit et mis en scène « Autour de la stratégie la plus ingénieuse pour s’épargner la pénible tâche de vivre ». Une introduction à la vie et l’oeuvre de Fernando Pessoa qui sera présentée en 2004/2005 en Argentine, en Italie, à Paris (Festival Premiers Pas au Théâtre du Soleil), en Espagne (Festival de Otoño de Madrid). Auparavant, elle a mis en scène « Les méfaits du tabac » d'Anton Tchekhov présentée en Argentine.
Comédienne, elle a joué en Argentine, dans « Chronique de l’errante et invincible fourmi argentine » et « La guerre des ordures » écrit et mis en scène par Carlos Maria Alsina ; dans «Camalma » et « Le Marin » de Fernando Pessoa mis en scène Emiliano Alonso ; «Autobiographie non autorisée », une création collective présentée au 1er Festival de l'humour au théâtre de Buenos Aires.
En France, elle a joué « Un dialogue entre les arts », une création collective présentée à La Cité Universitaire de Paris.
Elle sera dans la prochaine création d’Ariane Mnouchkine, au Théâtre du Soleil, prévue en novembre prochain.
Elle dirige la compagnie « TODA VIA TEATRO » qui naît spontanément en Argentine, en 2004, au cours du travail de création de la pièce « Autour de la stratégie la plus ingénieuse pour s’épargner la pénible tâche de vivre » écrite et mise en scène par Paula Giusti.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.