Un des plus beaux films de la collection
se déploie pourtant à l’opposé des projets modernistes de Kosa et
Jancso. Pourtant lui aussi puise dans le questionnement permanent du
passé par le présent ( déguisé ), l’humanisme nécessaire pour construire
un monde différent.
Andras Kovacs
appartient lui à la génération précédente et est connu pour la solidité
et la construction didactique de ses scénarii. Il a en outre dirigé le
service de lecture scénaristique dans les années 50 et a donc survécu à
plusieurs époques difficiles. Sa filmographie explore d’habitude les
années staliniennes. La mémoire congelée dont il est question est plutôt
celle de la seconde guerre mondiale, précisément dans l’application
meurtrière des directives nazies par l’armée hongroise. L’occupation
d’Ujvidek ( nom de l’actuelle ville de Novi Sad ) a lieu dès 1941, à
partir de l’annexion des territoires serbes par les hongrois. Ce sera le
théâtre d’un massacre sanglant connu sous le nom serbe de Racija ( « raid » ) entre le 21 et le 23 janvier 1942.1 : Devise inscrite sur le mémorial de Novi Sad" La suite sur culturopoing.com
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