"« En face d’un visage, on ne se trouve plus dans une pièce. Une nouvelle dimension s’ouvre à nous : la physionomie. »
Béla Balázs, Une jeunesse mortelle, 1974
Béla Balázs, Une jeunesse mortelle, 1974
Cette simple phrase révèle en effet un
monde. De toute cette collection, celle qui plonge la tête la première
dans cette trouvaille, aboutissement des travaux du théoricien et poète
hongrois, c’est Márta Mészáros. Et le plus intimiste, le moins attractif des films de la nouvelle collection hongroise de Malavida sur le papier, cet Adoption,
se révèle le plus passionnant. Une esthétique singulière, soignée, pour
un cinéma humain. Le ciné militant de Meszaros se déleste de toute
emphase révolutionnaire pour se concentrer sur la lutte nécessaire. Pas
avec un féminisme de posture, mais dans la tranquille affirmation de la
spécificité d’un point de vue féminin, au sein d’un pays où la condition
des femmes n’a guère évolué. « Le motif fondamental de tous mes films est l’anatomie du mensonge… ». D’où la position unique, et en même temps presque marginale, que la
cinéaste hongroise occupe dans son pays ou dans le concert des festivals
internationaux. Enfin, à relativiser puisque cet Adoption a quand même décroché l’Ours d’or à Berlin en 1975 !" La suite sur culturopoing.com
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