lundi 21 septembre 2020

La « sérénité ontologique » d’Esterházy


"Interview avec l’historien de la littérature Zoltán Z. Varga à l’occasion de la parution de « Péter Esterházy et le postmodernisme » (Éd. Petra, sous la direction d’András Kányádi)

Souverain, raffiné, charmant, charmeur, enthousiaste, espiègle, intransigeant. C’est par ces sept adjectifs que Pál Réz* définissait Esterházy le chroniqueur. Pensez-vous que ceux-ci s’appliquent également au romancier ? Comment décririez-vous le style Esterházy (si tant est que l’on puisse parler d’un style unique) ?

Les adjectifs de Pál Réz me semblent pertinents, mais je les compléterais en soulignant la complexité de la structure dans les romans d’Esterházy. C’était un grand conteur. Ce n’est pas par hasard que le nom de Mikszáth** revient souvent dans ses écrits, tous deux construisaient leurs histoires à partir d’anecdotes et l’anecdote permet d’intégrer le contexte narratif du discours dans le récit.

Dans les œuvres d’Esterházy, la joie du narrateur est presque toujours perceptible, il semble s’adresser à une tablée d’amis, scrutant, moqueur, l’effet de ses histoires : qui éclatera de rire, qui s’indignera, qui ne percevra simplement pas le sens d’une plaisanterie." La suite sur litteraturehongroise.fr

 

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