mercredi 11 janvier 2023

Soutien à la mobilisation des enseignant·e·s en Hongrie

"Ce communiqué a été publié le 09/01/2023

Depuis plusieurs mois, des enseignants·es hongrois.es se mobilisent avec le soutien d'une  grande partie de la population, face au gouvernement d'extrême droite de Viktor  Orbán.

Le droit de grève est bafoué : depuis février 2022, un·e enseignant·e en grève est tenu·e  d'assurer quand même une demi-journée de cours et toute la journée s’il ou elle enseigne pour  une classe à examen. Certain·es, qui ont décidé de passer outre, ont été licencié·es : 5 début octobre, puis 18 collègues des lycées de Budapest qui faisaient partie des plus contestataires contre cette  nouvelle donne. Cela a entraîné une vague de soutien massif dans la population et parmi les lycéen·nes, dès  octobre avec 35 000 manifestant·es. Parents et étudiant·es soutiennent également massivement.

Depuis 2014, le salaire est figé et décroche face à l’inflation. Le salaire moyen des enseignant·e·s est estimé à 600 €. Les jeunes professeur·es commencent à moins de 500 €, soit 40% sous le salaire minimum des  diplômé·es. A ces conditions, l’éducation n’attire plus et nombre d’enseignant·e·s ne sont plus remplacé·e·s. Les enseignant·e·s, faute de remplacements, doivent prendre des heures en plus pour atteindre 22 à 26 heures de cours hebdomadaires." La suite sur sudeducation.org

Depuis plusieurs mois, des enseignants·es hongrois.es se mobilisent avec le soutien d'une  grande partie de la population, face au gouvernement d'extrême droite de Viktor  Orbán.

Le droit de grève est bafoué : depuis février 2022, un·e enseignant·e en grève est tenu·e  d'assurer quand même une demi-journée de cours et toute la journée s’il ou elle enseigne pour  une classe à examen. Certain·es, qui ont décidé de passer outre, ont été licencié·es : 5 début octobre, puis 18 collègues des lycées de Budapest qui faisaient partie des plus contestataires contre cette  nouvelle donne. . Cela a entraîné une vague de soutien massif dans la population et parmi les lycéen·nes, dès  octobre avec 35 000 manifestant·es. Parents et étudiant·es soutiennent également massivement.

Depuis 2014, le salaire est figé et décroche face à l’inflation. Le salaire moyen des enseignant·e·s est estimé à 600 €. Les jeunes professeur·es commencent à moins de 500 €, soit 40% sous le salaire minimum des  diplômé·es. A ces conditions, l’éducation n’attire plus et nombre d’enseignant·e·s ne sont plus remplacé·e·s. Les enseignant·e·s, faute de remplacements, doivent prendre des heures en plus pour atteindre  22 à 26 heures de cours hebdomadaires.

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