"Née en France, c’est par les mets de la table qu’elle va faire connaissance avec l’histoire de ses parents hongrois et arriver jusqu’au ventre des origines. Les mets concentraient la mémoire vive, ils étaient roulés dans les consonnes et les voyelles se mastiquaient dans le croquant d’un concombre ou l’épicé d’un goulasch, « parfois, il suffit de manger pour que tout ou presque soit dit ». Chez elle, personne ne parlait hongrois, elle fera sa connaissance plus tard, seule, comme la dégustation d’un fruit défendu et interdit...
Le chemin vers soi se fera dans la clandestinité, au bac, elle choisit le magyar en langue facultative, l’apprend en cachette. Elle fait se rejoindre la langue des saveurs avec la langue du parler, la réminiscence du goût avec la représentation sémantique, un apprentissage volontaire et nécessaire." L'article complet dans l'Humanité du 10 novembre 2006
Rappelons que Viviane Chocas après avoir participé à la Kultur Buli géante du 8 novembre à l'Institut hongrois, sera l'invitée d'une soirée des Mardis hongrois qui lui sera dédiée le 19 décembre 2006 et où elle dédicacera son ouvrage.
Voir aussi l'article sur le présent blog.
samedi 11 novembre 2006
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