Le danseur fête son anniversaire le jour même. Ses amis - danseurs, musiciens, acteurs, cinéastes - lui offrent des performances en guise de cadeau.
Les performances se dérouleront sur la terrasse de l'Institut hongrois de Paris.
Danseur mondialement connu, Pál Frenák est né en Hongrie de parents sourds-muets. Son intérêt pour le langage du corps lui a permis de surmonter le climat difficile de son enfance dans des internats de la période communiste. Il ne cesse de questionner les rouages de l'histoire et de son histoire personnelle. Il reste en lien avec la Hongrie et les pays de l'Est, devenant même un artiste emblématique depuis la chute du Mur. Formé à la danse classique à l'Académie Endre Jeszenszky à Budapest et à la danse contemporaine à travers la technique de Merce Cunningham, ses pièces témoignent également de ses voyages et de ses rencontres. Lauréat 1998 de la Villa Kujoyama à Kyoto, il entre en contact avec la culture japonaise en étudiant la gestuelle du quotidien. Parallèlement, il a développé des ateliers pour les sourds-muets, pour les personnes autistes et handicapées, notamment en Région Picardie et Nord Pas-de-Calais où sa Compagnie réside depuis plusieurs années. Il fait ses débuts de chorégraphe en France avec Les Palets (1994) où "l'on est étonné par la force de son geste, de ses déplacements et sa puissance d'évocation" (Dominique Frétard, Le Monde).
Les créations se succèdent saluées par la presse: Sauvageries (1998) "qui ne fait pas mentir son titre" Tricks and Tracks (1999) une pièce perçue "comme une transe contemporaine qui expulse la matière brute de l'être" (Rosita Boisseau, Le Monde, 2001); Lakoma/Festen (2001) une variation autour du film de Thomas Vintenberg. Suivent Kaosz (2002), une chorégraphie orchestrée autour d'un ring de boxe déversant une énergie primaire; Fiuk & Csajok (2004) un diptyque trouble et attirant sur l'identité masculine et féminine; Frisson, création 2005, une plongée dans l'univers des ombres à travers un dispositif vidéo. "Nos corps et nos êtres sont les empreintes de nos souvenirs qui se créent grâce à l'interaction des matières, des espaces, des corps et des odeurs. Notre peau, notre esprit perçoivent, s'imbibent des signes du monde qui nous entoure, pendant que nous-mêmes nous dispersons des empreintes et des signes sur les territoires de notre existence"
Institut Hongrois de Paris - 20h00
92, rue Bonaparte 75006 Paris
Métro : Saint-Sulpice, Mabillon Bus : 58, 84, 89 Parking : place Saint-Sulpice
samedi 21 avril 2007
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