"La Hongrie, l'Islande et l'Ukraine ont tendu la sébile au Fonds monétaire international (FMI) et reçu, à la fin de la semaine dernière, la promesse de quelque 30 milliards de dollars (23,5 milliards d'euros) pour sauver leur monnaie, leurs banques et leurs Bourses...
Mais il pourrait aussi leur en cuire...
Les Argentins gardent le même souvenir traumatisant d'un Fonds obligeant leur gouvernement à tailler dans leurs budgets sociaux et à privatiser à tour de bras leurs services publics.
Car le FMI ne prête pas ses milliards de dollars n'importe comment. Il doit vérifier que l'argent sera utilisé de façon suffisamment efficace pour que le pays bénéficiaire puisse le rembourser, afin qu'à leur tour, d'autres pays puissent être aidés. Il met des "conditionnalités" à l'octroi d'un prêt et l'échelonnement de ses décaissements dépend de leur respect...
Dans le cas de la Hongrie, le FMI a demandé la réduction du secteur public qu'il estime trop important avec 50 % du PIB. Pour contribuer à réduire la dette (97 % du PIB), il a préconisé un gel des salaires et la suspension du treizième mois dans la fonction publique, ainsi que pour les retraités bénéficiant des pensions les plus élevées." Extraits d'un article paru dans Le Monde du 12 novembre 2008
jeudi 13 novembre 2008
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