"Il est parti de Budapest sur l’Arlberg Express, un de ces trains légendaires reliant l’Occident et l’Orient, et il est arrivé à Paris par l’express du même nom. Rien de plus naturel. Si ce n’est qu’il est descendu de son wagon à Mosonmagyaróvár d’où il a continué sa route à bord d’un bus. Puis, à l’aide d’un passeur, il a franchi la frontière autrichienne en secret, à pied et en pleine nuit. Il a ensuite gagné la France l’année suivante, de nouveau illégalement, depuis la Suisse, pour se procurer, une fois sur le territoire français, un autre billet pour Paris, sur un autre train de l’Arlberg Express. C’était en 1948-1949, et le rêve de Tamás Schreiber, ce jeune homme de 20 ans, était simple: devenir un journaliste américain.
60 ans (et quelques mois) plus tard M. Thomas Schreiber, devenu l’un des meilleurs journalistes français, spécialiste de la diplomatie internationale et des affaires Est- européennes, a publié ses mémoires – parues en hongrois sous un titre un peu insolite : Életmorzsák..." La suite de l'article dans le Journal francophone de Budapest
vendredi 12 juin 2009
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