dimanche 20 octobre 2019

La Hongrie dopée à coups d’" Orbanomics "

"Le 13 octobre, le Fidesz a perdu la municipalité de Budapest : un revers historique pour le parti du Premier ministre. Pour s’assurer une victoire aux législatives de 2020, il compte plus que jamais sur ses succès économiques.
Fin de série pour Viktor Orban. Après avoir remporté les neuf derniers scrutins - dont trois législatives - depuis son retour au pouvoir en 2010, le chef du gouvernement hongrois a encaissé son premier revers lors des élections municipales du dimanche 13 octobre : son parti, le Fidesz, a été battu à Budapest. Capable de résister au feu des critiques sur ses réformes institutionnelles jugées liberticides, sa main mise sur les médias et son refus d’accueillir le moindre migrant, Orban semblait jusqu’à présent indéboulonnable.
Certes, la perte de la capitale est un coup dur pour le leader du Fidesz. Mais le Parti nationaliste conservateur conserve le contrôle de la majorité des grandes villes et préserve sa suprématie dans les zones rurales. Et le chef du gouvernement compte plus que jamais sur la poursuite du boom économique de son pays pour s’assurer une victoire aux législatives de 2022.

Dumping fiscal et social

Quand, en 2010, Orban redevient Premier ministre
, ce pays de 10 millions d’habitants, qui a subi de plein fouet la crise financière de 2008, est en piteux état. Au pic de la récession (contraction du PIB de 6,8 % en 2011), la dette publique dépasse les 80 % du PIB et le déficit budgétaire tourne autour des 7 %. Huit ans plus tard, la croissance dépasse 5 % par an, ce qui la situe parmi les meilleurs élèves de l’Europe, et le taux de chômage est passé de 11 à… 3,7 %. « Lorsque nous avons mis en place notre politique économique qualifiée de non-orthodoxe, beaucoup n’y croyaient pas », se souvient Andras Laszlos, ministre de l’Innovation et des Technologies." La suite sur challenges.fr (article payant)

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