"À la faveur de la crise du coronavirus, le gouvernement hongrois
se prépare à suspendre la reconnaissance légale du changement de sexe.
Un «énorme bond en arrière».
La démocratie hongroise toussait déjà, le coronavirus pourrait
bien lui être fatale. Lundi, le Parlement contrôlé par le parti
nationaliste Fidész du Premier ministre Viktor Orbán s’est virtuellement
sabordé en accordant à l’Exécutif le droit de gouverner par décret du
fait de la pandémie. Or le lendemain – loin des préoccupations
sanitaires actuelles – le vice-Premier ministre Zsolt Semjén, membre
d’un parti satellite du Fidész, soumettait un texte exigeant que le
«sexe à la naissance» soit désormais inscrit dans les documents
officiels, à l’exclusion de toute autre mention de genre. «Changer son sexe biologique est impossible», explique le mémorandum du gouvernement, qui précise que les «caractéristiques sexuelles primaires et chromosomiques», considérées comme immuables, ne pourraient plus être modifiées dans les registres civils." La suite sur 360.ch
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