"En dix années de pouvoir, repoussant sans cesse les limites de l'État de droit, le dirigeant a transformé son berceau en forteresse nationale-conservatrice admirée par l'ensemble des populistes.
2010: la «révolution des bureaux de vote»
Depuis huit ans,
Viktor Orbán n'avait qu'une seule idée en tête: reprendre le pouvoir
perdu d'un cheveu face aux socialistes en 2002 après quatre années à la
tête de la Hongrie. Le 25 avril, au second tour des élections
législatives, le chef du Fidesz remporte une victoire historique qu'il qualifie lui-même de «révolution dans les bureaux de vote» en glanant 263 sièges sur 386 au Parlement.
Accusé·es d'avoir vendu le pays aux multinationales et aux capitaux
étrangers, ses adversaires de centre gauche paient la libéralisation à
marche forcée de la Hongrie et les conséquences économiques de la crise
financière. Fin 2008, seul un prêt de 20 milliards d'euros
accordé par le Fonds monétaire international (FMI) et l'Union
européenne (UE) avait sauvé le pays de la faillite. Pour Orbán, la
relance du pays passe par la «préférence nationale» et une réforme drastique de l'État." La suite sur slate.fr
mercredi 29 avril 2020
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