lundi 24 août 2020

Sándor Ferenczi mis en lumière et récit par Benoît Peeters

"La fin du XIXe siècle et le début du XXe ont vu émerger une discipline inédite que quelques découvreurs éminents dotèrent d’une théorie bouleversante. La psychanalyse était née : elle connut alors une concentration forte de ses représentants les plus remarquables dans les capitales d’Europe centrale, Vienne prenant la tête autour de Sigmund Freud. Bien des noms devraient être cités ici même. Si l’une de ces figures demeura alors en retrait, ce fut par une sorte d’injustice. Nous parlons ici du Hongrois Sándor Ferenczi. Lui qui « tenait la place de Budapest » cultiva avec son aîné et maître viennois un durable partenariat allant parfois jusqu’à la plus étroite collaboration. Pourtant Ferenczi mit du temps à se faire connaître, encore que la France l’eût distingué assez tôt via Jacques Lacan par exemple.
C’est aujourd’hui l’éditeur franco-belge Benoît Peeters qui lui consacre une intelligente et fort belle biographie en langue française. Richement informé, le volume se partage en 33 chapitres distribués sur une grande quantité de photogrammes formant un superbe album dont une majorité sont « bleutés » au sein d’un volume de 350 pages particulièrement attrayant : le lecteur s’y promènera avec bonheur parmi ceux qui furent les « princes »  et fondateurs de la nouvelle discipline." La suite sur diacritik.com

Benoît Peeters, Sándor Ferenczi. L’enfant terrible de la psychanalyse, Flammarion, août 2020, 384 p., 23 € 90 

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