"En tant que signataire du statut de Rome de la CPI, la Hongrie est tenue d’arrêter les criminels de guerre présumés et de les envoyer à La Haye.
Dans une tentative éhontée destinée à saper le principe de responsabilité internationale à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, accusé de crime de guerre, le président hongrois Viktor Orbán a gentiment accueilli l’architecte du génocide israélien qui en date du 3 avril se poursuit depuis 18 mois dans la bande de Gaza.
La Cour pénale internationale (CPI) enquête désormais officiellement sur le refus flagrant de la Hongrie de se conformer à son obligation légale d’arrêter Netanyahou et de le déférer à La Haye. Les États signataires du Statut de Rome ont le devoir de coopérer avec la Cour et de faciliter l’arrestation de tout suspect relevant de la CPI qui pénètre sur leur territoire. Bien qu’Orbán ait annoncé le retrait de la Hongrie du statut le 3 avril, cette décision ne prend effet que dans un an.
La décision de la Hongrie intervient alors que d’autres membres de la CPI menacent de se soustraire à leurs obligations. D’autres alliés des États-Unis au sein de l’Union européenne qui sont des États signataires du statut de Rome – notamment la France, l’Allemagne, l’Italie, la Pologne et la Roumanie – ont soit indiqué qu’ils refuseraient de respecter leur obligation d’arrêter Netanyahou, soit refusé tout simplement de s’engager à exécuter le mandat d’arrêt délivré par la Cour." La suite sur les-crises.fr
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