"Il n’y a aucune interdiction de la Marche des fiertés en Hongrie, a affirmé mardi le ministre hongrois des Affaires européennes, Janos Boka, à son arrivée au Conseil des affaires européennes à Bruxelles.
Lors de ce Conseil des ministres européens, se tient mardi la huitième audition de la Hongrie dans le cadre de la procédure « article 7 », déclenchée par le Parlement européen en 2018 en raison de préoccupations croissantes sur les dérives autoritaires du gouvernement de Viktor Orban. Cette procédure peut théoriquement conduire à des sanctions contre un État membre violant les valeurs fondamentales de l’Union. Cette décision requiert néanmoins une unanimité.
Cette audition intervient après l’approbation par le parlement hongrois d’amendements qui, selon les critiques, interdiraient de facto les Pride et ouvriraient la voie aux autorités hongroises pour recourir à la reconnaissance faciale afin d’identifier et sanctionner les participants à ces marches célébrant la communauté et les droits LGBTQIA+. Le gouvernement d’extrême-droite de Viktor Orban justifie cette législation dans le but affiché de « protéger » le développement mental et moral des enfants." La suite sur lesoir.be
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