dimanche 14 décembre 2025

Littérature «Journal intime du pancréas» de Péter Esterházy : vitalité ultime

Péter Esterházy, l'écrivain est mort en 2016 à 66 ans (J. Sassier/ Gallimard)

"Ce Journal intime du pancréas, l’écrivain hongrois Péter Esterházy le tient entre mai 2015 et mars 2016. Il meurt quatre mois plus tard, à 66 ans, d’un cancer du pancréas qui avait causé des métastases au foie lorsqu’il fut diagnostiqué. Le texte, publié en Hongrie l’année de la mort de l’auteur, nous arrive dix ans plus tard. Est-ce parce qu’il n’était pas urgent, en raison de sa qualité, de le proposer aux lecteurs français ? On ne retrouve pas dans ces pages la profondeur des deux chefs-d’œuvre d’Esterházy, Harmonia Cælestis (2001), une histoire de sa famille, aristocrate, prestigieuse et liée à l’histoire de la Hongrie, puis Revu et corrigé (2005), texte remarquable dont on ne connaît pas d’équivalent. L’écrivain y raye, littéralement, le portrait laudatif qu’il avait dressé de son père dans le livre précédent et le corrige, parce qu’il s’était trompé. Avec l’ouverture des archives secrètes du régime en 1999, qu’il a consultées, Péter Esterházy découvre en effet que, pendant vingt ans, son père a été un informateur de la police hongroise.

«Le petit a hurlé comme un putois»

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