J'adorrrre Akosh S. Plusieurs fois déjà, je suis allé l'écouter, à chaque fois, j'en sors groggy. Il y a chez Akosh une puissance de jeu et une créativité incroyables. Akosh ne s'écoute pas sur une chaîne, tranquillement installé dans un fauteuil, non, il faut vivre avec lui sa musique, se la prendre en pleine poire, le voir sur scène, "live" comme on dit. C'est un évènement, à chaque fois ! Que dire de plus que ce texte que j'ai trouvé sur le site de l'Institut hongrois ? Tout est exact et fort bien vu par Marie-Sophie Peyre.
"Saxophoniste installé à Marseille, Akosh Szelevényi cultive la liberté comme style musical. Toujours inspiré par sa Hongrie natale, il a fait du jazz sa terre d’adoption. Sur des rythmes d’Europe centrale, lorgnant parfois vers un Orient plus lointain, Akosh joue free. Instruments: ténor & soprano saxophones, clarinette métal et basse; tárogató, bombarde tibétaine, flûtes harmonium, kalimba, madacorde Gildas Etevenard (batterie, gongs, cloches, daf, kalimba, trompette, guimbarde) a largement forgé sa réputation en jouant avec des musiciens bien connus de la scène jazz et musique improvisée française. Il remporte le concours FNAC avec le trio de Sophie Agnel, qui se produira dans différents festivals et clubs de jazz. Il joue également avec Eric Barret, Yves Robert, Philippe Garrell, François Corneloup. De sa rencontre avec Akosh, il dit: "C’est une rencontre tout à fait singulière et exceptionnelle dans ma vie, un "révélateur" qui a mis le doigt sur des choses que je fuyais, m’a aidé à prendre conscience de certains problèmes d’identité. Il est très exigeant, toujours en recherche." „Akosh ressemble à un volcan. Il émane de lui une puissance minérale, appuyée par un regard gris et un flot de paroles rythmé par les r roulés. Sa musique est un cri, mélange de free jazz et d’influences hongroises. Mais la classifier n’a pas de sens: les différents genres sont seulement des outils dont il se sert pour exprimer au plus près ce qui l’habite. La confusion, la colère, mais aussi l’énergie, parlent au travers du free jazz. Les influences traditionnelles, les percussions, la voix, traduisent la douleur, l’espoir, l’intime. Et au-dessus, le sax, comme un hurlement ou un murmure, l’âme, l’énergie vitale de cette musique, de ce qu’elle dit, parle un langage que l’on pensait jusqu’alors ne pas connaître et qui, évident, atteint les tripes, sans détour par le cerveau”.
(Marie-Sophie Peyre)
Au programme: double album «Nem kellett volna», disponible à l’accueil au soir du concert (20 €)
Tarif: 10 € / 5 €
Quelques belles photos de concert et des commentaires sur le site d'un fan d'Akosh S
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