

13,5 x 20 cm – 144 pages –
ISBN 2-913904-37-8 – 15 €
Le temps d’un voyage, sur les traces d’un passé balayé par l’histoire, Adam Biro et sa femme Karin tiennent un journal à deux voix. Ils nous content une plongée dans l’histoire de Königsberg devenue l’enclave russe de Kaliningrad. Lui écrit en français, elle en allemand, sa langue maternelle, dont le texte est traduit. Les deux textes sont imprimés tête-bêche en un seul volume.
« Nous sommes au bord de la Gilge, de la Matrosovska. Un jardin devait dans le temps entourer l’église. À présent, la mauvaise herbe recouvre tout. Un paysan russe se précipite et nous explique, menaçant (pourquoi ?), qu’il a tout nettoyé ici avec ses mains nues — il nous les montre ; on devine quelques noms allemands sur des tombes à moitié enfouies sous la terre et cachées par la ronce.
ISBN 2-913904-37-8 – 15 €
Le temps d’un voyage, sur les traces d’un passé balayé par l’histoire, Adam Biro et sa femme Karin tiennent un journal à deux voix. Ils nous content une plongée dans l’histoire de Königsberg devenue l’enclave russe de Kaliningrad. Lui écrit en français, elle en allemand, sa langue maternelle, dont le texte est traduit. Les deux textes sont imprimés tête-bêche en un seul volume.
« Nous sommes au bord de la Gilge, de la Matrosovska. Un jardin devait dans le temps entourer l’église. À présent, la mauvaise herbe recouvre tout. Un paysan russe se précipite et nous explique, menaçant (pourquoi ?), qu’il a tout nettoyé ici avec ses mains nues — il nous les montre ; on devine quelques noms allemands sur des tombes à moitié enfouies sous la terre et cachées par la ronce.

(Extrait du texte d'Adam Biro)
« Tilsit / Sovietsk, 2005, archives de l’ancien lycée allemand. Derrière la porte, des piles de livres, des albums remplis de lettres, d’articles sur les jubilés, de rencontres entre anciens, de fêtes de classe, de photos des bacheliers de 1922-1924. Beaucoup de bibelots, d’objets de la vie quotidienne, simples témoins muets.
Je feuillette, le cœur serré, la liste des noms et l’album des bacheliers des années 1922 à 1924.

Mon père ne se trouve pas parmi les lauréats photographiés.
Il manque.
Il me manque. »
(Extrait du texte de Karin Biro-Thierbach)
Source Lachambredechos.com
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