"Au moment où il publie Les Beaux jours de la rue de la Main d’Or, Krúdy est en pleine possession de ses moyens littéraires et connaît un succès croissant. Ce recueil très cohérent, dont les différentes nouvelles se répondent à travers les personnages et les lieux, évoque une sorte d’âge d’or un peu mythique de la vie budapestoise. Krúdy tourne résolument le dos à la réalité de l’époque – la première guerre mondiale qui fait rage - pour présenter une vision doucement nostalgique, consolatrice et presque parfois frivole de la vie. Au-delà de la foule d’anecdotes qui ponctuent ces récits, c’est l’atmosphère qui prime, imagination et les souvenirs mêlés, qui célèbrent la fugacité de la beauté, des amours et des plaisirs."
Biographie de Gyula Krúdy
"Il fut l’une des figures les plus marquantes de la littérature hongroise du début du vingtième siècle. A l’inverse de ses brillants contemporains, Kosztolanyi, Füst ou Karinthy, Krúdy n’appartient pas au fameux cercle de la revue Nyugat, qui publia cependant certains de ses textes.
Né d’amours ancillaires, ses origines le rattachent à la fois à l’aristocratie - du coté de son père - et à la paysannerie – du coté de sa mère. Il vécut à Budapest, même si ses origines terriennes resurgissent ici ou là dans son œuvre, au gré des aller et retours vers la campagne qu’effectuent ses personnages, essentiellement citadins. Lui-même bon vivant, joueur, amateur de bonne chère, Krúdy excelle dans la description de la vie de la capitale, le pittoresque de ses quartiers et de leurs habitants. Il a beaucoup écrit, des romans, des nouvelles, une œuvre qui a parfois été rattachée au réalisme magique.
C’est l’un des maîtres de Sandor Marai, qui lui rend hommage dans un texte encore inédit, Sindbad rentre chez lui."
Né d’amours ancillaires, ses origines le rattachent à la fois à l’aristocratie - du coté de son père - et à la paysannerie – du coté de sa mère. Il vécut à Budapest, même si ses origines terriennes resurgissent ici ou là dans son œuvre, au gré des aller et retours vers la campagne qu’effectuent ses personnages, essentiellement citadins. Lui-même bon vivant, joueur, amateur de bonne chère, Krúdy excelle dans la description de la vie de la capitale, le pittoresque de ses quartiers et de leurs habitants. Il a beaucoup écrit, des romans, des nouvelles, une œuvre qui a parfois été rattachée au réalisme magique.
C’est l’un des maîtres de Sandor Marai, qui lui rend hommage dans un texte encore inédit, Sindbad rentre chez lui."
Source : http://www.cambourakis.com/
Les Beaux jours de la rue de la Main-d’Or
Réédition 205x140mm / 208 pages
Traduit du hongrois par Natalia Zaremba-Huzsvai & Charles Zaremba
Préface : László Darvasi, traduit du hongrois par Joëlle Dufeuilly.
Prix : 19 euros
A titre d'anecdote, Gyula Krúdy, a habité au 47, rue Király, dans le quartier juif de Budapest souvent évoqué sur ce blog. A travers ses livres, il a immortalisé le quartier, en évoquant les nombreux cafés qu'il a fréquentés.
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