samedi 26 juillet 2008

A qui profitent les gains spéculatifs découlant des destructions du patrimoine budapestois ?

Nous sommes stupéfaits par ce que nous lisons dans la presse hongroise : Blog des Mardis hongrois
La grande "innovation" de Tamás Mezős, le président de l'Office de protection du patrimoine culturel (KÖH) concernant la protection du patrimoine, consiste à réinventer le façadisme. Cette méthode qui consiste à conserver les anciennes façades et à faire n'importe quoi derrière a été depuis longtemps réprouvée, dénoncée par tous les urbanistes, architectes, défenseurs du patrimoine sérieux. C'est un total non-sens. Technique compréhensible à Hollywood pour des décors de cinéma, elle n'a aucun sens du point de vue architectural. Le parfait mauvais exemple de cette technique de façadisme est la ville de Bruxelles qui a été défigurée par les "Mezős belges".

"L'originalité" de l'idée de Mezős est de conserver par exemple, outre la façade d'un immeuble classé de deux étages, la première structure sur rue, en la surélevant de trois niveaux supplémentaires et en construisant des immeubles de 7 à 8 niveaux dans la cour et en remplacement des ailes intérieures. D'où destruction en réalité du patrimoine, densification et gains spéculatifs sur des terrains de centre ville dont les prix commencent à flamber.
La question qu'on peut légitimement se poser est : à qui profitent ces gains spéculatifs ?

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