dimanche 31 octobre 2010
BOURGOGNE : La plus grande foire de la région a ouvert ses portes
Thomas Schreiber : J’ai choisi la France – L'odyssée d’un journaliste qui a traversé trois quarts de siècles
On découvre ensuite comment, sur la route des États-Unis qu’il ne rejoindra pas, une halte accidentelle à Paris va faire de l’auteur un citoyen français à part entière. L’entrée en journalisme de Thomas Schreiber constitue un autre morceau de bravoure narré sur le même ton. La bonne fée qui le protège le ramène dans son pays d’origine, la Hongrie, pour son premier reportage important.
Les épisodes de la guerre froide, dont il fut l’un des meilleurs analystes, sont rappelés avec une clarté lucide et émaillés d’anecdotes pittoresques. Au fur et à mesure qu’avancent les années 80, on découvre des évènements qui présagent l’effondrement du mur de Berlin, notamment à travers les conversations de l’auteur avec ceux qui seront les futurs dirigeants de l’Europe de l’Est libérée.
Cette histoire vraie est un témoignage emblématique de trois quarts de siècle qui ont transformé le visage de l’Europe.
Thomas Schreiber, journaliste, longtemps éditorialiste à Radio France Internationale collabore à plusieurs journaux et revues en France et en Hongrie, dont Le Monde, L’Express, Politique Internationale, TV5 Monde. Il a été en outre co-responsable de l’annuaire de la Documentation Française, consacré à l’Europe centrale et orientale (1968-2000). Il est l’auteur de nombreux livres et professeur associé à l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan.
Editions France-EmpirePrix éditeur : 22 €
samedi 30 octobre 2010
Exposition Lucien Hervé à Budapest
Il ne fut pas le seul à quitter le pays entre les deux guerres, mais lui, il est parti à Paris pour y trouver la liberté de la pensée et l’indépendance vis-à-vis des conventions et des faux-semblants. Certes il était attiré par l’art, mais son destin de photographe est né au hasard des rencontres et des occasions." La suite sur le Journal francophone de Budapest
Taxes de crise : Trois secteurs économiques taxés
"La loi sur les impôts exceptionnels de crise, visant les entreprises de télécommunication, d’énergie et de grande distribution, a été adoptée par le Parlement lundi 18 octobre, devenant ainsi l’un des piliers les plus importants du deuxième paquet fiscal du gouvernement, et ce dans le but de maintenir le déficit public plafonné à 3,8% cette année.
S’ajoutant à la taxe sur les revenus des banques et autres entreprises financières, le nouvel impôt, qui vise les secteurs des télécoms, de l’énergie et de la grande distribution, soulagera grandement le budget central en y injectant environ 160 milliards de HUF en 2010. Les sociétés concernées critiquent les mesures et voient l’amoindrissement de leur profit, mais aussi, par conséquent, de leurs investissements et développements technologiques." La suite sur le Journal francophone de BudapestTerre magyare
COUPE DU MONDE 1954 - Les Allemands champions du monde dopés
"Le rapport du Comité olympique allemand a fait l'effet d'une petite bombe dans le milieu du football. Les glorieux joueurs teutons qui avaient apporté à l'Allemagne leur première Coupe du monde en 1954 auraient été dopés aux méthamphétamines.
Pour mesurer l'impact d'une telle révélation, imaginons que le CNOSF, équivalent français, remette un rapport allant dans le même sens à propos des vainqueurs de 1998. Le Comité olympique allemand veut faire le ménage dans l'histoire d'un sport allemand entaché, à l'est comme à l'ouest, de nombreuses irrégularités. Mais en voulant laver plus blanc que blanc, il a déclenché un petit tsunami, car cette victoire avait sonné, en 1954, la résurrection symbolique de tout un pays anéanti après la défaite nazie en 1945. Le miracle de Berne ! "Wir sind wieder wer !" (nous sommes de retour !) : tels furent les gros titres qui saluèrent en Allemagne la victoire en 1954.
"Attentat" impuni contre Ferenc Puskas, star hongroise" La suite sur lepoint.fr
80eme Foire gastronomique : La Hongrie vue par Philippe Maupetit
La France et la Hongrie rappelées à l’ordre sur la qualité de l'air
Sur recommandation de Janez Potočnik, membre de la Commission chargé de l'environnement, un avis motivé est donc adressé à ces pays. La France et la Hongrie disposent d'un délai de deux mois pour prendre les mesures qui s'imposent. Si ces États n'adoptent pas les mesures nécessaires, la Commission pourrait les poursuivre devant la Cour de justice de l'Union européenne." La suite sur enviro2b.com
vendredi 29 octobre 2010
Paris Photo 2010 L’Europe centrale à l’honneur 18/11 - 21/11/2010
Carrousel du Louvre - 99 rue de Rivoli, 75001 Paris
Du 18 au 21 novembre 2010, Paris Photo met en avant un exceptionnel panorama de la scène photographique d’Europe centrale, couvrant aussi bien les avant-gardes historiques des années 1920 et 1930 que les pratiques contemporaines de l’image, avec plus de 90 artistes hongrois, polonais, slovaques, slovènes et tchèques représentés par les galeries participantes.
Trois galeries de Budapest (Vintage, Lumen et Faur Zsófi – Ráday Gallery) offriront un panorama complet de l’expression photographique de la culture magyar : des maîtres historiques (André Kertész, Laszlo Moholy-Nagy) aux figures contemporaines (Gabor Osz, Tibor Hajas, Gabor Kerekes), une large place sera consacrée aux étoiles montantes de la scène hongroise (Gabriella Csoszó, Anna Fabricius, Zsolt Fekete, Krisztina Erdei …).
Paris Photo accueille pour la première fois un projet vidéo «Transition Times : art vidéo d’Europe centrale » spécialement conçu par Rita Kálmán et Tijana Stepanoviæ, commissaires d’exposition pour l’ACAX (Agency for Contemporary Art Exchange), un département du Musée Ludwig de Budapest.Information :
www.parisphoto.fr
Entrée : 18 / 9 €
Design Hongrois chez « Design from Paris »
La Boutique « Design from Paris » aime à sortir des sentiers battus et se plait à nous faire découvrir des nouveaux talents dont le travail est issu d’un savoir faire d’exception, des objets contemporains usuels en série limitée, du mobilier ou de la papeterie.
Figure montante du design hongrois Làzlo Szikszai imagine des meubles insolites et intemporels au design atypique, un mobilier axé sur la nature et traité avec des matériaux naturels.
Sa maîtrise des différentes essences de bois lui permet de jouer avec les formes et les matières et nous offre des meubles uniques et intemporels.
Chaque meuble est fabriqué à la main, le bois est coloré à l’aide pigments naturels, d’huiles et de cires pour le protéger, le préserver et lui permettre de se patiner en traversant les années." La suite sur maison.com
László Szikszai a reçu le prix Hungarian Industrial Design Award en 2001.
http://www.designfromparis.com/
http://www.sixay.com
Joseph Nadj : un choc, un chef d’œuvre !
"Vous avez jusqu’à dimanche 15 h pour aller voir au Théâtre de la Ville à Paris le spectacle INDISPENSABLE de l’année. Un ballet qui restera à jamais gravé, tellement il est puissant, dérangeant et splendide.
- Il s’appelle « Cherry Brandy », mais c’est tout le contraire du sirupeux.
- Il ne dure qu’une heure et demie, mais on a l’impression d’un immense voyage dans le monde de l’oppression
- Il met en scène quatorze danseurs, filles et garçons, mais ces personnalités nous donnent bien plus qu’une éblouissante performance technique : une tranche de folie pure, de corps désarticulés, de souffrance intérieure, de combat désespéré pour survivre dans l’enfermement." La suite sur parismatch.com
formELLES - La femme dénudée dans la photographie hongroise du 5 novembre 2010 au 5 février 2011 à l'Institut hongrois de Paris
Institut hongrois de Paris / Galerie Vasarely
L’exposition « formELLES » met en relation des photographies du début du XXe siècle avec des photos de nu contemporaines. Comment est-on passé de la représentation du corps féminin idéalisé à une représentation en nouvelle quête d’identité ? Le choix subjectif de ces photographies en témoigne. Vides de tout contexte, ces corps nus féminins sont des empreintes de l’histoire, de ses moeurs, de ses conceptions de beauté...
Suite à des changements politico-sociaux caractéristiques de l’époque, le corps féminin, jusque-là identifié soit comme celui d’une « sainte » dans le rôle maternel, soit dans un rôle méprisé, celui de la prostituée, trouve enfin une autre identité. Une existence à part entière et à juste titre, une représentation artistique de la femme, qui vient rompre avec l’image du passé. Ce phénomène est bien plus notable en Europe de l’est et notamment en Hongrie où les rôles homme-femme étaient plus rigides, qu’à l’Ouest. C’est ce changement que l’on voit se manifester sur ces photos du début du siècle, une recherche de soi, qui coïncidait au développement des techniques photographiques de l’époque.
Les photographies de László Moholy-Nagy, André Kertész, Brassaï, Tibor Csörgeő, Dénes Rónai, Juci Laub, József Pécsi, Károly Danassy, Tamás Dobos, Alexandra Kinga Fekete, József Keresztes-Nagy, György Tóth, Luca Gőbölyös, Máté Bartha, Krisztina Sarádi, Gábor Buda, Mátyás Misetics, Péter Tímár, Balázs Telek, Nora Dumas, Emeric Fehér, Kósa, Ergy Landau, Ervin Marton, Martin Munkácsi, André Steiner, Suzanna Nagy
Entrée 5 euro
Institut Hongrois de Paris, 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Métro: Saint-Sulpice ou Mabillon
Bus: 58, 84, 89
info@instituthongrois.fr
http://www.instituthongrois.fr/
Roms: la Hongrie sévèrement critiquée par un comité de l'ONU
Les Roms subissent des "mauvais traitements continus et un profilage racial... de la part de la police", écrivent les 18 experts dans leurs conclusions du rapport périodique de la Hongrie, examinant les mesures prises par ce pays pour se conformer au Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Cette minorité est la cible, selon les experts, de "déclarations virulentes et généralisées (émanant) de personnalités publiques, des médias, et des membres de la Magyar Garda", l'ancienne "Garde hongroise" officiellement dissoute et qui s'en prend habituellement aux juifs et aux Roms.
"Ils (les Roms) forment une minorité très importante en Hongrie" et souffrent de "préjudices et de discriminations de façon très répandue", a expliqué un des membres du Comité de l'ONU, Michael O'Flaherty, en conférence de presse.
L'expert irlandais a toutefois précisé que le Comité avait "parlé avec la Hongrie", estimant que ses représentants avaient "reconnu à quel point les attitudes de la société doivent être modifiées"." La suite sur leparisien.fr
jeudi 28 octobre 2010
Gabriella Cheh : Chez elle - Exposition Galerie Spéos du 5 au 30 novembre 2010
Gabriella Cseh (née en 1975) présente son exposition de photos pour la première fois devant le public parisien. Prise en Hongrie, sa série « Chez Elle » est une matière très personnelle, qui précède son récent sujet de travail. Depuis deux ans, elle recherche les ateliers abandonnés á Paris par les artistes hongrois.
Artiste hongroise, actuellement intéressée par les changements des intérieurs d’habitations humaines. Le sujet de son exposition de photographique est basé sur l’absence, la perte, le décès, le souvenir, l’empreinte d’une vie. Notre relation avec l’être aimé, et notre liaison avec nos mémoires. Une sorte de métamorphose, qui transforme l’espace et les objets au moment où leur utilisateur les abandonne définitivement. La photographicité de cette multitude de connexions n’est pas évidente. Elle travaille dans l’espace déserté, qui la met parfois discrètement en scène, pour pouvoir comprendre et adopter le paradoxe de la vie qui finit impérieusement.
Galerie Spéos 7 rue Jules Vallès 75011 Paris
Information : entrée libe
Source : Institut hongrois de Paris
Népotisme
Peut-on imaginer qu'on nomme à la tête de la RATP un jeune homme de 25 ans qui vient de terminer ses études universitaires? A Budapest, c'est tout à fait possible. La preuve: le conseil municipal de la capitale hongroise vient de nommer Dávid Vitézy au poste de Directeur Général du Centre des Transports de Budapest (BKK), le holding nouvellement créé pour chapeauter toutes les activités concernant le transport urbain." La suite sur lepetitjournal.com
Corruption - La Hongrie recule sur la liste de Transparency International
mercredi 27 octobre 2010
Le parlement hongrois poursuit la réforme controversée des médias
Football : la Coupe du Monde « volée » aux Hongrois en 1954 !
mardi 26 octobre 2010
Photographies de Jean-Pierre Pedrazzini du 4 novembre au 14 décembre 2010 à Marly-le-Roi (78)
Vernissage : Mardi 9 novembre 2010 à 18h00
Centre culturel Jean Vilar de Marly-le-Roi 44 allée des Epines, 78160 Marly-le-Roi
Né à Paris en 1927, le photographe Jean-Pierre Pedrazzini entre à Paris Match où il réalise de nombreux reportages sur l’Europe de l’Est. C’est ainsi qu’il arrive en Hongrie le 27 octobre 1956, pour photographier un peuple alors en pleine insurrection contre l’occupation Russe et le communisme.
Le lyrisme dégagé par les paysages d’un Budapest en ruine s’incarne dans les gestes de résistance d’un peuple combattant pour sa liberté. La qualité exceptionnelle du témoignage photographique tient sans doute au fait que le photographe ne fut pas seulement observateur des évènements, mais aussi un acteur solidaire de la cause hongroise. Jean Pierre Pedrazzini est mort à 29 ans, tué à Budapest alors qu’il tentait de secourir des blessés.
Vernissage le mardi 9 novembre à 18 heures
information :
www.ccjeanvilar.fr
01 39 58 74 87
Entrée libre
Hongrie : programme économique "courageux mais risqué", estime le FMI
"Le programme économique présenté ces derniers jours comporte plusieurs éléments encourageants, et notamment la détermination à se conformer aux objectifs budgétaires convenus avec l'Union européenne et à réduire la taxation du travail", a indiqué une délégation du FMI à l'issue d'une visite en Hongrie.
Cependant, le programme "repose pour une part importante sur des mesures temporaires de distorsion qui pourraient menacer la durabilité budgétaire à moyen terme, accroître les incertitudes et finalement mettre en danger la croissance", selon un rapport de la délégation publié sur le site du FMI." La suite sur lesechos.fr
Hongrie : adoption d'une réforme controversée de financement des retraites
Cette législation, adoptée par 249 voix pour et 11 contre, prévoit qu'une partie des salaires des employés qui doivent normalement être placés dans des fonds de pension privés soient redirigés vers les caisses de l'Etat, rapportant 1,5 milliard d'euros supplémentaires à l'Etat.
La Hongrie a mis en place en 1998 un système de retraites en trois volets: un système public, des fonds de pension privés obligatoires et des fonds de pension volontaires." La suite sur lesechos.fr
Évidemment cela peut déplaire au FMI, à l'UE et aux marchés financiers puisque toutes les "réformes" des systèmes de retraite qu'ils imposent aux gouvernements européens visent à détourner les cotisations salariales et les orienter vers les banques et des circuits financiers.
Concert d’Eszter Vaczi Jazz hongrois 2010 Mercredi 17 novembre 2010 à 20h00
Eszter Váczi est une chanteuse bien connue en Hongrie et pas seulement dans le milieu de jazz. Elle a été la chanteuse de « Jazz+Az », un groupe de jazz-pop populaire hongrois, et parallèlement, son duo avec le musicien Bery est resté N°1 au hit-parade durant des semaines. Elle jouait également avec le groupe « Szörp » de la funky/acid-jazz.
En 2009 elle a fondé le Vaczi Eszter Quartet, un group de jazz acoustique. Son premier album «Vissza hozzád» a paru dans la même année. Les plus grands musiciens hongrois de ce genre participent à l’ensemble : Ivan Gátos est l’auteur et l’arrangeur des chansons, Bálint Gátos est le bassiste et Zsolt Mike le batteur. Elle invite régulièrement des visiteurs à participer à la production comme le baryton saxophoniste Gábor Weisz ou les guitaristes Zoltán Schneider, Géza Fehér, Gyula Tóth ou encore le vibraphoniste Nándor Weisz.
Le groupe est une singularité dans la sphère musicale hongroise. Plusieurs de ses chansons - écrites par la chanteuse elle-même - figurent dans le film « Poligamy », sorti cette année et présenté au Festival du film hongrois de Budapest.
www.jazzycolors.net
www.vaczieszterquartet.hu
www.mcjp.fr
Entrée 10 / 7 €
Reservation
Hongrie: le chef d'orchestre Adam Fischer quitte l'opéra de Budapest
"L'orchestre s'oppose à tout changement. Quoi qu'il arrive, chacun -- musicien, technicien, gestionnaire -- court voir un homme politique de ses amis et ce dernier intervient", déplore le chef d'orchestre dans un entretien au quotidien Nepszabadsag. "Cela existe nulle part au monde: un artiste va voir le Directeur général et exige de lui d'embaucher un de ses parents sous peine de se voir licencier par le Premier ministre en personne"." La suite sur lepoint.fr
lundi 25 octobre 2010
Anna Stein artiste peintre sculpteur nous invite dans son atelier les 5 et 6 novembre 2010 à partir de 17 heures
le vendredi 5 et samedi 6 novembre 2010
à la porte ouverte de son ATELIER
à partir de 17 h au
23 Passage Choiseul 75002 Paris
Métro : 4 septembre ou Pyramides
Bus : 95, 81, 21, 27, 68
Tél : 0603697117
E-mail : stein.anna@wanadoo.fr
La pensée Powerpoint - Enquête sur ce logiciel qui rend stupide - Un livre de Franck Frommer
"PowerPoint, c'est du cinéma"
Que le cadre sup' qui ne s'est jamais assoupi, après déjeuner, dans l'ambiance tamisée d'une réunion PowerPoint, qui ne s'est jamais arraché les cheveux à résumer une année de travail en dix slides (diapositives) et cinquante bullet points (points forts), jette le premier rétroprojecteur à Franck Frommer.
Ce quinquagénaire, ex-journaliste amoureux de la langue française, est tombé dans la communication d'entreprise il y a une vingtaine d'années, au sein d'un grand groupe financier international. Il y a découvert l'outil dont on ne saurait se passer sous peine de déchoir de son statut de salarié modèle : PowerPoint, le logiciel Microsoft de présentation visuelle destiné à accompagner les exposés oraux.
Il a constaté son omniprésence. Et sa vacuité, à l'en croire. Le formatage par le bas de la pensée auquel il contribue. Le patron des éditions La Découverte, lui-même tenu d'assister à son lot de présentations PowerPoint, lui a suggéré d'en faire un livre, paru le 7 octobre, La Pensée PowerPoint. Enquête sur ce logiciel qui rend stupide. Entretien." La suite sur lemonde.fr
"Qui est aujourd'hui l'ennemi numéro un de l'armée américaine ? Les Talibans ? Al-Qaida ? L'Iran ? Non, l'ennemi, c'est PowerPoint, comme l'a affirmé, en avril 2010, le général des Marines James N. Mattis, selon lequel « PowerPoint nous rend stupides ».
Apparu en 1987, ce logiciel destiné à fabriquer des présentations visuelles pour soutenir des exposés oraux est devenu en quelques années un outil indispensable de communication dans le monde de l’entreprise. Un outil dont le succès a dépassé les espérances de ses créateurs car, de fait, plus aucun domaine d’activité n’est épargné aujourd’hui par le défilement des slides animé et la succession des « bullet points » : du conseil d’administration aux assemblées municipales, de la publicité aux nouvelles technologies, des ministères à l’école ou à l’hôpital.
Franck Frommer présente la première enquête sur ce logiciel devenu incontournable. L’auteur, qui évolue depuis des années dans la « culture ppt », a visionné des centaines de présentations et analysé en profondeur la « pensée » PowerPoint, avec ses listes à puces, ses formules creuses et sa culture du visuel à tout prix. Où il apparaît que PowerPoint se révèle une puissante machine de falsification et de manipulation du discours, transformant souvent la prise de parole en un spectacle total où la raison et la rigueur n’ont plus aucune place. Plus grave, ce logiciel a fini par imposer de véritables modèles de pensée issus du monde de l'informatique, de la gestion et de la communication. Des modèles diffusés par des consultants à l'ensemble des activités sociales, distillant une novlangue particulièrement indigente qui n’a pas d’autre effet que de nous rendre … stupides."
Source : editionsladecouverte.fr
11 novembre 2010 - 16h30
RFI - 7 milliards de voisins
présenté par Emmanuelle Bastide avec Franck Frommer, auteur de La pensée PowerPoint
> Pour en savoir plus
FRANCE INTER - Souriez, vous êtes informés
présenté par Guillaume Erner avec Franck Frommer, auteur de La pensée PowerPoint
> Pour en savoir plus
La force du nom. Leur nom, ils l’ont changé
Masson,C., Wolkowicz,M.G., (Dir.) La force du nom. Leur nom, ils l’ont changé, Paris, Desclée de Brouwer, coll. Espaces du sujet, 2010.
Cet ouvrage rassemble les Actes du Congrès international et pluridisciplinaire qui a eu lieu en partie à Paris, au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, en octobre 2009, puis à Jérusalem, en novembre 2009, à l’université hébraïque de Jérusalem, sur le Mont Scopus.
Michelle Moreau Ricaud y a donné une conférence : “Un changement de nom chez un analyste hongrois. Le cas de Michael Balint.”
Prix éditeur : 25 €
« La force du nom : ‘leur nom ils l’ont changé’
Ce colloque international Paris- Jérusalem était organisé par Céline Masson (C.R.P.M. de l’Université Paris 7 - Denis Diderot) et Michel Gad Wolkowicz (Association Psychanalytique de France), Cyril Aslanov, Professeur de linguistique et Directeur de l’Institut des Humanités générales à l’université hébraïque de Jérusalem, Abram Coen (Espace analytique), Eric Ghozlan, directeur d'une Maison d'Enfants de l'OSE (Oeuvre de Secours aux Enfants), Francine Kaufman, Professeur de traductologie à l’université de Bar Ilan (Tel Aviv), etc, et l’Ambassade de France en Israël.
Colloque original, à la fois « visuel, parlé et sonore », tenu en deux temps et en deux lieux. A Paris, d’abord, au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, le 18 octobre, puis à Jérusalem, les 1,2,3 novembre 2009, à l’université hébraïque de Jérusalem, sur le Mont Scopus.
Notre hôte, Cyril Aslanov, a ouvert le colloque avec les autres organisateurs nommés ci-dessus, et en présence de Roger Fajnzylberg, directeur général de l’OSE.
Ce colloque annoncé (Site internet : laforcedunom.fr ) s’est avéré passionnant : un film, des conférences, des tables rondes, des chants, du théâtre, toutes ces activités se sont déroulées sur trois journées, au Mandel Institute for Jewish Studies, dans la salle de conférence Rabin Building, pleine à craquer de collègues israëliens, français, brésiliens, américains, etc.
Le film de Céline Masson « Et leur nom, ils l’ont changé : un nom taillé sur mesure », documentaire très émouvant sur quelques familles ashkénazes dont le nom a été changé après leur émigration, ou lors de la guerre de 1939 – 1945 ou encore après, se déroule à partir d’une simple question : « Racontez - moi l’histoire de votre nom… ». Trois générations s’expriment tour à tour, dans un registre sobre, sur le tragique de leur histoire, et parfois non sans humour. Un grand-père, par exemple, dont la survie économique et celle de sa famille passait par le changement de nom, demandé et obtenu, se voit contesté dans cet acte par son fils, devenu adulte, refusant le caractère opportuniste de ce changement et souhaitant retrouver le patronyme d’avant ; pour eux, cela s’avère parfois comme une quête urgente, alors que la troisième génération n’éprouve pas toujours la même nécessité, loin s’en faut, et le dit en maniant sa critique de manière plaisante, à peine agressive.
Des conférences introductives venaient ensuite : Nicole Lapierre, sociologue (CNRS) auteur de Changer de nom, traitait de « L’esquive et la trace. Sur la francisation des noms », alors qu’Eli Lederhendler, Directeur de l’Institut du Judaïsme contemporain à Jérusalem, rapportait ce qui s’était passé aux Etats-Unis : « What’s in a name ? Jewish names in the American Cultural Sphere ». Nathalie Felzenszwalbe, avocate, « Du nom patronymique au nom de famille : de la lettre au chiffre », montrait l’évolution du nom dans l’histoire et les complications à venir dans le nouveau système juridique français. Un archéologue bien connu, J.-P. Demoule, nous ramenait en un temps d’avant le nom avec « Préhistoire du Nom, construction de l’identité » et projection d’une magnifique iconographie.
Les tables rondes, mêlant linguistes, juristes, écrivains, traducteurs, historiens, directeur de revue (L’Arche), professeurs et psychanalystes s’exprimant en français, sauf exception deux communications en anglais et trois en hébreu (dont une a pu être agréablement suivie dans sa « musique » grâce à sa traduction papier où les noms propres servaient de repère), étaient organisées en quatre « strates » regroupant une huitaine de communications :
- « Les changements de noms dans l’histoire et l’hébraïsation des noms en Israël »
- « C’est pourquoi il l’appela… : L’acte de nommer dans la Bible »
- « Quand la transmission du nom est une transgression : le roman familial du nom »
- « L’acte de nomination et le pouvoir de pensée ».
Ma communication se situait dans cette dernière strate et reprenait, avec de nouvelles données, un chapitre de mon livre sur Balint : « Un changement de nom chez un psychanalyste hongrois : le cas de Michael Balint ». Daniel Widlocher (A.P.F.) était mon discutant.
Le colloque a été honoré de la visite, discrète, mais remarquée et saluée par Abram Cohen, visite qui a ravi tout l’amphithéâtre, d’Aharon Appelfeld, ce « romancier juif qui écrit en hébreu », comme il se définit. Auteur de nombreux ouvrages, il était l’invité d’honneur du dernier Salon du Livre à Paris (2008). Rappelons, entre autres ouvrages, Histoire d’une vie, Paris, Editions de l’olivier, 2004, récit autobiographique où Appelfeld, né en 1932, raconte son enfance heureuse en Roumanie, jusqu’à la catastrophe de la Shoah . C’est alors la traversée d’expériences particulièrement douloureuses : l’assassinat de sa mère, puis l’enfermement dans le ghetto, la déportation avec son père, la vie dans un camp, son évasion vers l’âge de 10 ans, sa survie en errance dans les forêts, le recueil par des paysans (qui le cachent et le font travailler), puis par une prostituée, et les camps de rescapés à la fin de la guerre, enfin sa traversée de l’Europe et son arrivée en Palestine en 1946. Une conséquence : l’extinction de sa langue maternelle et son apprentissage de l’hébreu, sa langue « maternelle adoptive » comme il la désigne.
Une communication de Michèle Tauber rendait hommage à son œuvre, par le biais de la mélodie de sa langue et des noms juifs de la Mittel Europa : « A la croisée des langues, une polyphonie de noms dans l’œuvre d’Aharon Appelfeld ».
Colloque passionnant,1 où l’on aurait aimé davantage de débats, rendus impossibles par l’abondance des communications. Celles-ci seront publiées dans un ouvrage réalisé par les organisateurs, comme C. Masson vient de nous l’annoncer.
Une suite juridique est également envisagée par un petit groupe d’analystes autour d’A.Didier - Weill qui souhaitent porter, devant une instance européenne, la demande de reprise du nom d’un ascendant, démarche ayant fait jusque-là, pour certains, l’objet d’un refus par le Conseil d’Etat.
La fin du colloque a été marquée par un cocktail offert par l’Ambassade de France en Israël.
On y parlait d’un boycott des universités : a –t-il empêché certains de venir ? La plupart des intervenants logeaient dans l’université même, où des chambres d’hôte du Maïersdorf Faculty Club, offraient une vue magnifique sur Jérusalem, la nouvelle ville et la vieille cité de plus de 3000 ans. Les résidents devaient veiller à la sécurité, plus rigoureuse encore depuis l’attentat de 2002, qui avait coûté la vie à quelques étudiants et en avait blessé une trentaine ; il était recommandé de rentrer avant minuit… pour être assuré que le taxi, passant les barrages de police avec notre carte de sécurité, ait bien compris où nous déposer ; et trouver, dans le sous-sol du campus, la porte correspondante où l’on venait nous chercher en ascenseur pour rejoindre notre lieu de séjour.
L’université Hébraïque de Jérusalem (U.H.J.)
Après ce colloque, une partie des intervenants est partie pour la Mer morte, une autre est rentrée chez elle. Je suis restée dans cette magnifique université surplombant Jérusalem, en quête de traces freudiennes.
C’est la plus ancienne université d’Israël, rêve de sionistes réalisé, d’une université bâtie à cet endroit historique. Rappelons qu’elle est située sur le Mont Scopus, dans une enclave aujourd’hui Cisjordanienne. La première pierre a été posée sur un terrain acheté aux Palestiniens en 1918, et offert à l’université par un donateur. Elle a été inaugurée en 1925.
Cherchant un peu au hasard une référence à Freud dans le campus, j’ai trouvé enfin son nom, inscrit sur le mur du bâtiment administratif, avec tous les autres fondateurs de l’université.
L’inauguration :
Une immense peinture murale de Pilichowski2 montre la cérémonie du 1er avril 1925. On voit à la tribune, le Premier ministre anglais Lord Balfour (qui a établi en Palestine un « foyer national juif » dès 1917- embryon de l’Etat d’Israël fondé en mai 1948), le général Robert Allenby (qui avait pris Jérusalem en 1917), l’Académicien Chaïm Weizmann, le Président de l’université Judah Magnes, des professeurs locaux et des représentants des universités de Cambridge, Londres, Varsovie …), des représentants des grands musées européens (Museum de Londres), des dignitaires de Jérusalem (rabbins, prêtres, etc.), des journalistes, des policiers et des invités, dont Pilichowski, auto -représenté en train de peindre l’évènement. Le Jewish Chronicle de Londres avait rendu compte de ces festivités.
Un grand absent à cette cérémonie, Sigmund Freud. Malade, il n’a pas pu faire le voyage. Le diagnostic de son cancer du maxillaire (conséquence de son addiction au tabac et d’une opération mutilante faite à Vienne) a été posé l’année précédente, suivi de plusieurs opérations à Berlin chez le Prof. Hans Pichler. On se souvient qu’il s’est plaint, avec humour, à la chanteuse Yvette Guilbert, de la gêne due à sa prothèse: son « monstre » ne parlait pas français ! A l’ouverture de cette université, qu’il désigne dans sa correspondance par l’expression « notre université », Freud a 69 ans. Il envoie alors un Message à l’occasion de l’inauguration de l’université hébraïque :
« Des historiens nous ont dit que si notre petite nation a résisté à la destruction de son indépendance en tant qu’Etat, c’est uniquement parce qu’elle se mit à placer au plus haut degré de son échelle des valeurs ses biens spirituels, sa religion et sa littérature.
Nous vivons actuellement en un temps où ce peuple a la perspective de reconquérir la terre de ses pères avec l’aide d’une Puissance qui domine le monde, et il célèbre à l’occasion en fondant une université dans son ancienne capitale.
Une université est un lieu où le savoir est enseigné au-dessus de toutes les différences de religions et de nations, où la recherche qui est menée doit montrer à l’humanité dans quelle mesure nous comprenons le monde qui nous entoure et dans quelle mesure nous pouvons le contrôler.
Une telle entreprise est un noble témoignage du développement auquel notre peuple est parvenu, en se frayant un chemin à travers deux mille ans de destin malheureux.
Je suis peiné que ma mauvaise santé ne me permette pas d’être présent aux festivités inaugurales de l’Université juive de Jérusalem »3.
On sait également que Freud a échangé plus tard, dans les années trente, une correspondance avec son Président, Judah Léon Magnes, pour promouvoir Max Eitingon comme professeur de psychologie, poste finalement attribué à Kurt Lewin, laissant Freud déçu que « les universitaires ne veulent rien savoir de la psychanalyse ». Puisque la chaire de psychanalyse ne peut pas se faire avant celle de psychologie, ce « refus à peine déguisé de la psychanalyse » n’empêchera pas que « le Dr Eitingon est décidé à poursuivre la pratique de la psychanalyse en Palestine, indépendamment de l’Université »4.
A la montée du nazisme, en 1933, et sa démission de la direction de l’Institut de Psychanalyse Max Eitingon quittera Berlin et fondera en 1934 une association psychanalytique à Jérusalem5, tout de suite reconnue par l’A.P.I.
La « Chaire Freud » :
Tardivement donc, lors de son jubilé en 1975, cinquante ans après son ouverture, que renaît,
l’idée d’une « Chaire Freud ». Créée en 1977, c’est Anna Freud qui l’inaugure et l’occupe ; lui succèderont d’autres psychanalystes, tour à tour Joseph Sandler, de Londres, le Prof. Bennett Simon de Harvard et Shmuel Erlich.
Si les Archives Einstein et les Ecrits de Maimonide sont des trésors de la bibliothèque de l’université, Freud à refusé de lui donner de son vivant ses brouillons, les manuscrits de ses publications, demandés en 1929.
Pendant la guerre israëlo – arabe, interdite par les Jordaniens malgré les accords d’armistice de 1949, cette université a dû se replier dans celle de Givat Ram, et n’est revenue sur le mont Scopus qu’après 1967. Elle va continuer à s’accroître jusqu’en 1981, aidés par de nombreux dons. Véritable petite ville autonome avec tout ce qu’il faut pour la vie de l’esprit et du corps : amphithéâtre, bibliothèques, synagogue, espaces verts plantés d’arbres, librairie, mais aussi de nombreuses cafeteria, petit supermarché, salon de beauté, bureau de poste, agence de voyage. Ce beau campus compte actuellement quelque 20 000 étudiants (et une bonne quarantaine de chats, échappés à la stérilisation selon la bibliothécaire qui les nourris !).
Le jardin botanique, magnifique, s’étend au- delà de l’université, planté de nombreuses espèces d’arbres, dont ceux à tronc rouge brun et lisse : des gommiers rouges (? ) et qui réserve une autre surprise. Bien que Jérusalem soit truffé de sites archéologiques, quelle émotion de trouver soudain, au détour d’un chemin, deux petites ouvertures sous un tumulus, entrées de minuscules grottes funéraires. Des fouilles, entreprises dans les années vingt, avaient permis de dégager deux caveaux, dont les parois, creusées de niches, contenaient de petits ossuaires datant du deuxième siècle av. J.-C.
Un séminaire Les blessures du nom se tenait dans la ville hors les murs de Jérusalem, dès le lendemain du colloque, organisé par le Collège doctoral Paris -Jérusalem au Centre de Recherche Français de Jérusalem ; contre - colloque en quelque sorte, organisé par ceux qui « n’avaient pas pu intervenir à celui de l’université hébraïque ». Le programme indiquait la présentation de ce C.R.F.J. et de l’Institut Davar, centre médico- social que j’ai pu visiter, centre ouvert à toute détresse (ligne d’écoute psychologique, prise en charge des troubles post-traumatiques, lutte contre l’exclusion, etc.).
J’ai rejoint les participants du colloque pour la soirée culturelle, organisé au Centre Culturel Français Romain Gary, 9 Kikar Safra, où le directeur, 6très accueillant, milite pour l’apprentissage du français en Israël. Nous avons visité sa médiathèque.
La lecture, en présence de l’auteur, de la pièce d’Alain Didier-Weill : Freud et Einstein : pourquoi la guerre ? était d’actualité. Henri Cohen Solal et deux collègues lisaient le rôle de Freud, d’Einstein et d’Anna de manière fort convaincante.
On se souvient qu’après la première guerre mondiale, la Conférence de la Paix s’était tenue en 1919, à Paris, sous la présidence du Président des Etats - Unis, Thomas Woodrow Wilson, fils de pasteur et ancien professeur de sciences politiques à Princeton et avait été suivie en 1920 par la création de la Société Des Nations. C’est la S. D. N. qui avait demandé, en 1932, au savant le plus célèbre du moment, Albert Einstein, de réfléchir, avec la personne de son choix sur le thème : Existe-t-il un moyen d’affranchir les hommes de la menace de la guerre ? Einstein s’était bien sûr adressé au spécialiste des passions humaines, Freud, et leur correspondance fut publiée en 3 langues. Elle a été republiée par Payot Rivages en 2005.
Alain Didier-Weill met en scène une deuxième rencontre dialoguée, imaginaire cette fois, entre les deux hommes7, qui aurait pu suivre la correspondance suggérée par la Société des Nations, et ajoute un troisième personnage à cette rencontre, Anna Freud, qui n’intervient qu’au début. Pourquoi n’ont-ils pas réussi ? En ont-ils fait assez ? s’interrogent-ils. On sait que l’« Etat supranational » proposé par Einstein « affranchi des préjugés nationaux », ne verra le jour qu’en 1945 (O.N.U.) 8
Le débat qui a suivi, présentation de l’auteur et questions à l’auteur, fut vif dans la salle de ce pays toujours en situation de guerre. La pulsion de mort semblait insuffisante pour rendre compte de ce besoin de haine et de destruction des individus et des Etats, de la dernière guerre mondiale, de la Shoah, et de l’actualité si présente, si dure … L’ouvrage de Freud et William Bullitt, fut, bien sûr, évoqué. Rappelons que W. Bullitt, l’ambassadeur américain qui vient voir Freud en 1929, lors de son opération à Berlin (et le sauvera des nazis avec la Princesse Marie Bonaparte en 1938), avait intéressé Freud dans sa démarche et ils ont co- écrit entre 1930 et 1932, Le Président Wilson. Un portrait psychologique. Dans sa préface, Freud y fait l’aveu d’une « antipathie » et même d’une « aversion grandissante » pour cet homme d’Etat, un fou idéaliste. Wilson est mort en 1924, mais les auteurs avaient décidés de ne le publier qu’après la mort de sa veuve. Aussi fallut-il attendre 1966 pour sa publication aux E.-U. Soirée très intéressante, terminée autour d’un bon vin de Jérusalem, et prolongée tard dans la nuit avec un petit groupe invité chez Mme X, fille du Président Shimon Peres, continuant à discuter des problèmes d’Israël.
Michelle Moreau Ricaud
1 Les travaux seront publiés chez Desclée de Browers
2 Peintre juif polonais, un des représentants de l’art juif, qui a étudié à Paris. Sans doute une reproduction de son tableau.
3Freud, S. (1925) « Message à l’occasion de l’inauguration de l’université hébraïque », O.C., P.U.F., tome XVII.
4 Freud, S. (1933) Lettre au Chancelier J.L.Magnes du 5 décembre 1933, Freud, S. Correspondance, 1873 – 1939, Paris, Gallimard, 1967.
5 Moreau Ricaud, M. « Max Eitingon. Aux sources de la psychanalyse en Israël », Le meilleur des mondes, Spécial Israël, 60è anniversaire, printemps 2008, Paris, Denoël, p. 142 – 146.
L’association (A.P.I.) est au 13 rue Disraeli. Tabieh. D’autres associations, lacaniennes, existent maintenant.
6 Olivier Debré
7 Cette pièce sera jouée à Paris en 2010 avec des acteurs professionnels.
8 Voir Sciora, R et Stevenson, A. (sous la dir. de), Planète ONU. Les Nations unies face aux défis du XXIe siècle, Editions du Tricorne, Genève, 2009.
Boue toxique : l’autre vérité
Photographes hongrois de Paris à New-York
dimanche 24 octobre 2010
Il y a un an, rencontre avec l’égérie de 56
Sur les traces du Yiddishland - Un pays sans frontières - Un livre d'Alain Guillemoles
Auteur : Alain Guillemoles
Collection : Essai / images
Format : 16,5 x 22 cm - 204 pages
ISBN : 978-2-915-87982-7
Diffusion Seuil et distribution Volumen
Photo de couverture : À Budapest, un monument fait de chaussures
en métal rappelle le massacre perpétré aux abords du Danube.
En quelques mots
L'auteur parcourt l'Europe centrale à la recherche du Yiddishland perdu. Il raconte ce qu'il reste des communautés juives et comment l'on s'y souvient de leur âge d'or, avant la Seconde Guerre mondiale.
Le livre
On l’appelait le Yiddishland. Au centre de l’Europe, à cheval sur la Pologne, la Lituanie, l’Ukraine, la Roumanie et la Hongrie, ce continent n’ayant ni centre ni vrais contours était peuplé de plus de onze millions de Juifs.
Avant la Seconde Guerre mondiale, ils formaient des minorités importantes et bien établies. Puis ce continent à disparu, comme l’Atlantide. Aujourd’hui, que reste-t-il des communautés juives dans ces pays ? Comment y conserve-t-on le souvenir de leur présence ? Quel regard porte-t-on sur leur disparition ? Si des résidus d’antisémitisme subsistent, on ressent aussi de la nostalgie, de la curiosité et même une certaine idéalisation de ce passé. Ce livre est le récit d’un voyage sur les routes du Yiddishland d’aujourd’hui, à la recherche de ce qu’il en reste et de ceux qui tentent de le faire renaître ou, tout au moins, d’en perpétuer la mémoire.
« Ce livre est une tentative de cheminer sur des routes à demi-effacées. Il est une collection de fragments, d’impressions, de traces arrachées au néant. » L'auteur a ainsi enquêté à travers la Lituanie, la Pologne, en passant par l'Ukraine ou la France, à la recherche des vestiges de cette civilisation.
Le texte est illustré par une centaine d'images prises pas l’auteur.
L’auteur
Journaliste au quotidien La Croix, Alain Guillemoles est spécialiste de l’Europe centrale et de l’ex-URSS. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont, aux éditions Les petits matins, Même la neige était orange. La révolution ukrainienne (2005) et Gazprom, le nouvel empire (2008), avec Alla Lazareva.
Contact
Les Petits matins : Macha Dvinina • 01 43 48 77 27 • macha@lespetitsmatins.com
31, rue Faidherbe • 75011 Paris • www.lespetitsmatins.fr
vendredi 22 octobre 2010
Grande distribution : Tesco pleurniche contre « l’impôt sur la croissance »
jeudi 21 octobre 2010
Taxes « anti-crise » : Finances, Energie et Services en première ligne
L'Opérette imaginaire en hongrois surtitré au Théâtre de l'Odéon du 9 au 13 novembre 2010
de & mise en scène par Valère Novarina
du 9 au 13 novembre 2010
Théâtre de l'Odéon, 6e
musiciens László Csonka, Lajos Pál, Anna Tálas
Cette Képzeletbeli Operett nous transporte sur de nouveaux confins de ce monde en paroles qu’est l’oeuvre de Novarina. Du côté de la Hongrie, car il s’est trouvé une traductrice, Zsófia Rideg, pour accomplir ce tour de force : une version magyare de L’Opérette imaginaire. Les comédiens se sont jetés corps et âme dans ce gouffre à mots en deux parties et à trouées musicales, sans cesse traversé par un mort mortel qui «chante jusqu’à ce qu’on le retue». L’auteur-metteur en scène a été émerveillé par la troupe – interprètes «surentraînés», affirme Novarina, «comme des gens du cirque», avec qui il a découvert «par l’oreille, par l’entendement» à quel point «l’acteur est un animal à vérifier les traductions», pendant que son complice compositeur, Christian Paccoud, réinventait toutes les chansons aux côtés de Lajos Pál, accordéoniste virtuose qui porte en lui les traditions savantes ou populaires de la musique de son pays.
Représentations
Du mardi 9 au samedi 13 novembre à 20h
Location groupes : 01 44 85 40 37 / 40 88
A partir de 6 personnes :
Série 1 : 26€ au lieu de 32€ / Série 2 : 19€ au lieu de 24€ / Série 3 : 12€ au lieu de 14€
Location individuelle à partir du mercredi 20 octobre : 01 44 85 40 40
Du lundi au samedi, de 11h à 18h30
Théâtre de l'Odéon - Entrée du public :
Place de l'Odéon – 6e
RER B : Luxembourg
Bus : 63, 87, 86, 7O, 96, 58
Parkings : rue Soufflot, Place St Sulpice, rue de l'Ecole de Médecine
Le droit de vote aux Hongrois des pays voisins ?
Soirée hongroise et concert chorale le 23 octobre 2010 à 20 h à Bordeaux
mercredi 20 octobre 2010
Week-end art déco à Budapest
Art and Co. Le Musée des beaux-arts de Budapest propose depuis quelques jours une exposition consacrée à Gustav Klimt. Les organisateurs se sont intéressés à ce moment précis de l'histoire de l'art (1895-1905), où de jeunes artistes entrent en rupture avec l'Académisme et donnent naissance à la Sécession. « Nuda Veritas » est le titre de cette somptueuse présentation, au propos d'une rare justesse, du nom de cette œuvre majeure de Klimt : un nu de femme d'une sensualité extrême." La suite sur lefigaro.fr
Nouvelle Constitution : un site web pour un simulacre de démocratie
La littérature hongroise : une bonne adresse
Il vous tient régulièrement informés des nouvelles parutions et des événements littéraires en France, et au travers de centaines de fiches biographiques d’auteurs, d'essais, d'interviews et de divers documents à télécharger dont une bibliographie toute récente des œuvres traduites en français, vous permet d’approfondir vos connaissances sur la littérature hongroise. Personnages clés de la transmission des textes littéraires, les traducteurs y occupent une place de choix : outre leur fiche biographique, vous y trouverez également leurs coups de cœur : des textes inédits qu’ils ont traduits pour leur propre plaisir.
Quelques titres :
« La traduction : un jeu de pertes et profits. » Interview avec le traducteur Marc Martin
La plume et l’épée - Réflexions sur la littérature hongroise de la renaissance et du baroque – Essai de Kibédi Varga Áron
Tibor Mészáros : « Je me sentais comme un grand voyageur… » Le destin d’un Ulysse du XXe siècle - Biographie de Sándor Márai
Textes inédits :
Pál Békés : Cinq vignettes (extraits) Traduction : Sophie Kepes
Iván Mándy : Le Cinéma d’autrefois ; Le Cinéma de Monsieur Zsámboky (extraits), Traduction : Ágnes Járfás
Kálmán Mikszáth : La Ville noire (extraits), Traduction : Ágnes Járfás
A télécharger :
Trente années de littérature hongroise en traductions françaises : bibliographie annotée 1979-2009, Etablie par Sophie Aude, Fondation du livre hongrois, Budapest, 2010
Zoltán Jeney - Krisztina Vona : Hongroiseries, Institut hongrois de Paris, 2010
János Szegő : La littérature hongroise à vol d'oiseau, Fondation Livre Hongrois, Budapest, 2010
Ateliers théâtre en hongrois à partir de 10 ans à l'Institut hongrois de Paris
A Párizsi Magyar Intézet Gerzsenyi Bea szervezésében új programot kínál a gyerekeknek.
Az új foglalkozás egy színházi műhely 10 évesnél idősebb nagy gyerekek számára. A foglalkozások szerdánként 17:15 és 18:15 között lennének, a zenei
foglalkozásokkal hasonló rendszerben.
Kérjük, akiket érdekel ez a foglalkozás, jelentkezzenek Gerzsenyi Beánál, illetve ha sejtik, hogy valakit érdekelhet, küldjék tovább neki ezt a levelet.
Köszönettel,
Zoltán JENEY
Chargé de mission
Institut Hongrois de Paris
Collegium Hungaricum
92, rue Bonaparte
75006 Paris
+33 1 43 26 03 71
www.instituthongrois.fr
A színészmesterség alapjai –
Gerzsenyi Bea színházi műhelye magyar nyelven 10 éves kortól
Tematika:
Beszédtechnika és színpadi mozgás oktatás, kreativitás fejlesztés és improvizációs játékok.
A feladatok segítik és fejlesztik a gyerekek memóriáját, kommunikációs és koncentrációs készségét, kiejtését valamint megtanít közösségben, csapatban dolgozni és ezáltal figyelni másokra.
Gerzsenyi Bea rendező, dramaturg, budapesti születésű. Budapesti bölcsészkari és színházi tanulmányai után Párizsban végez, posztgraduális képzésen, Nemzetközi Kultúrpolitika és Művészetmenedzsment szakon, amelynek kereten belül együtt dolgozik Joseph Nadj társulatával. Első rendezését egy Jean Genet darab adaptálást követően több színházi műhely munkájában vesz részt és Ascher Tamás asszisztenseként dolgozik a budapesti Katona József Színházban. 2008 óta Párizsban él és Adel Hakim, Elisabeth Chailloux, Magali Léris mellett dolgozik a Théâtre Quartiers d’Ivry-ben, majd gyakornokként a Théâtre du Soleil-ben, Ariane Mnouchkine társulatában. Előadásait az Alfama Társulattal hozta létre, amelynek legutóbbi előadása – Elfriede Jelinek, Szerető nők c. regényének adaptációja – bekerült az öt finalista közé, a Théâtre 13 2010-es rendezői versenyén.
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Ateliers théâtre en hongrois à partir de 10 ans
Animés par Bea Gerzsenyi, les ateliers proposent:
- un échauffement corporel,
- un travail sur la musicalité de la voix – travail sur textes,
- un travail sur le corps et sa représentation, sur l’écoute et l’improvisation,
- un travail d’interprétation dramaturgique – un travail d’équipe.
Metteur en scène et dramaturge, Bea Gerzsenyi est originaire de Budapest en Hongrie. Après des études universitaires en littérature et en théâtre à Budapest et a Bordeaux puis à Paris et un DESS Politiques Culturelles Internationales et Gestion des Arts, elle tourne avec la Cie de Joseph Nadj. Après avoir monté une adaptation de Jean Genet, elle intègre plusieurs ateliers de recherches théâtrales et assiste Tamás Ascher au Théâtre Katona à Budapest. Depuis 2008 elle s’installe définitivement en France et assiste Adel Hakim, Elisabeth Chailloux, Magali Léris au Théâtre Quartiers d’Ivry, puis est stagiaire au Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine sur Les Naufragés du fol espoir. Actuellement elle dirige la Cie Alfama et met en scène une adaptation du roman Les amantes d’Elfriede Jelinek, qui a été retenus parmi les cinq projets finalistes du concours "jeunes metteurs en scène 2010" du Théâtre 13.
Információ/Renseignement : Tel : 06 27 41 73 81
En Hongrie, Devecser a du mal à se relever
mardi 19 octobre 2010
Hongrie : le parlement adopte un nouveau paquet "d'impôts de crise"
Le gouvernement du conservateur Viktor Orban compte ainsi lever quelque 582 millions d'euros sur trois ans. Fort de sa majorité des deux tiers au Parlement, il a fait passer aisément son projet avec 294 voix pour, 44 contre et 12 abstentions." La suite sur lesechos.fr
La mystérieuse vente de l’Institut de Ballet
Le palais Drechsler, magnifique bâtiment qui se trouve face à l’Opéra sur la célèbre avenue Andrássy, a été conçu par deux architectes très connus du XIXe siècle, Ödön Lechner et Gyula Pártos, et construit en seulement trois ans entre 1883 et 1886. Il porte le nom de Béla Dreschler qui avait acheté le grand café situé au rez-de-chaussée du bâtiment en 1896." La suite sur le Journal francophone de Budapest