A l’occasion de la commémoration de la révolution de 1956, l’Institut hongrois vous propose un spectacle tiré de « L’Analphabète », récit autobiographique d’Agota Kristof (1h 20 m).
Mise en scène : Sifiane El Asad
Interprétation : Elise Harou, Maryse Dinsart, Laurence Voreux, Johanne Samek
Scénographie: Valérie Leclercq
Agota Kristof :
D’origine hongroise, Agota Kristof est un des écrivains contemporains de langue française les plus primés de sa génération. Ses œuvres sont traduites dans une trentaine de langues et lui valent une reconnaissance mondiale.
« L’Analphabète » son premier récit autobiographique révèle un parcours qui s’apparente au sort de tout exilé, de tout immigré. Fuyant en 1956 la riposte soviétique à la révolution hongroise, l’auteure arrive en Suisse romande à l’âge de 21 ans au terme d’un périple épuisant. Elle ne connait alors pas un seul mot de français.
Le spectacle :
C’est sur un livre géant ouvert et sans pages que débute le spectacle. Les pages n’arriveront que plus tard, lorsque la narratrice, personnification d’Agota Kristof, commencera à les remplir avec le récit de sa vie. Trois comédiennes et une musicienne, autour de ce décor très simple, enfilent tour à tour le costume de conteuse.
Sur un ton résolument léger, le spectacle n’en aborde pas moins des thèmes essentiels : l’exil, l’immigration, l’intégration, l’apprentissage d’une langue et donc d’une culture. L’histoire d’Agota Kristof ouvre en nous des portes que l’on croyait pourtant ouvertes.
Entrée libre
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