"Péter Esterházy, formaliste hongrois revient aujourd'hui avec un livre sur sa mère, Pas question d'art.
Il s'emporte ici contre les dérives fascistes d'Orbán, parle de
littérature, de l'histoire chaotique de son pays, de sa famille.
Esterházy, champion du monde de littérature!
Voici un homme capable d'écrire « l'Histoire a vraiment tout bouffé
». Lorsqu'on s'appelle Esterházy, qu'on est né ruiné et ennemi de
l'État hongrois, qu'on a vu sa mère humiliée, son père torturé, on peut
dire qu'on s'est fait « bouffer » par l'histoire. Mais lorsqu'on est
devenu l'un des plus grands écrivains européens en ne perdant ni son
humour, ni sa passion du foot, on pourrait aussi croire que l'Histoire
s'est rattrapée." La suite sur transfuge.fr
Un roman ébouriffant, fulgurant, d'une richesse, d'une finesse et d'une beauté formelle rarement lues. Et la traduction d'Agnès Járfás est remarquable.
JPF
mercredi 25 avril 2012
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