"Les multinationales, y compris françaises, sont les premières à faire les frais des bravades nationalistes du Premier ministre Viktor Orban.
Elisabeth de Hongrie veut "bouter" les Français hors du marché magyar
des Ticket-Restaurant. Sodexo, Chèque-Déjeuner et Edenred y régnaient
en maîtres? Les voilà surtaxés, pour faire place aux nouveaux titres
d'Etat à l'effigie de la sainte du XIIIe siècle! A Paris, on crie au
protectionnisme. L'affaire, qui irrite jusqu'à l'Elysée, a valu à
l'ambassadeur hongrois d'être convoqué au Quai d'Orsay mi-avril. Et
Bruxelles y met son nez.
Il ne s'agit pas d'un cas isolé. Depuis le retour au pouvoir en mai
2010 du Premier ministre conservateur Viktor Orban, la Hongrie n'est
plus un eldorado. Sa politique économique déroute. Dans certains
secteurs (énergie, télécoms, grande distribution, finance), les
entreprises doivent verser un "impôt de crise" censé durer trois ans.
"On nous taxe de 2,5% de notre chiffre d'affaires, au-delà de nos
marges", témoigne le responsable d'un groupe français d'hypermarchés.
Qui s'indigne: "A la limite, si c'était 2,5% pour tous... Mais les
enseignes locales y échappent." La suite sur challenges.fr
vendredi 27 avril 2012
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