« Euh… excusez-moi, mais qu'est-ce qu'on a f… de vos auscultations de nombril sans talent ? Bien à vous, nonobstant. »
C’est le premier commentaire posté sur mon blog de MediaPart suite à
ma précédente chronique. Ça m’a laissé dubitatif. Qu’on n’aime pas mon
style et ce que j’écris, comme il m’arrive de ne pas accrocher à ce que
d’autres écrivent, voire à le trouver nul et sans intérêt, je comprends.
Comme je peux aussi comprendre que d’aucuns trouvent mes textes trop
longs (je préviens d’ailleurs tout de suite que celui-ci fait dix
pages), mais ce sont des chroniques pas des billets d’humeur ou des
éditos, la finalité n’est pas la même ; une chronique est une flânerie
que le lecteur peut écourter à tout moment ou lire en diagonale, un
partage d’expériences, de sensations, de réflexions et d’impressions.
Quand je n’aime pas, je tourne la page, je passe à autre chose, par
respect pour la liberté d’autrui, je ne lui balance pas du venin pour le
plaisir de blesser. Quel est le but de ce genre de commentaire ? Quelle
en est la motivation ? De quoi un tel commentaire est-il le fruit ? De
l’aigreur ? Du mépris ? D’une crise de foie ? D’une quelconque
jalousie ? De plus, les points de suspension font très hypocrites ; tant
qu’à être grossier autant l’être franchement. Personnellement, une
telle réaction me laisse perplexe. Comment l’humanité peut-elle être
profondément humaine dans ces conditions ? Comment peut-on être heureux
avec une telle agressivité gratuite en soi ? Mystère.
Heureusement, la vie est ailleurs. La vraie vie.
Je l’ai rencontrée en Hongrie. Pas en Autriche." La suite sur blogs.mediapart.fr
lundi 5 août 2013
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