"Il est très difficile de lire les journaux, d'écouter la radio, la
télé comme si de rien n'était quand on est partie prenante dans une
histoire. Ne rien dire pendant qu'on subit d'énormes pressions, placé
entre le marteau et l'enclume. Et pas dans n'importe quelle affaire mais
une que tout le monde commente autour de vous: l'affaire Cantat et le
message téléphonique laissé par sa femme, Kristina Rady, à ses parents,
six mois avant son suicide.
C'est moi qui ai traduit ce message, dont la publication a déclenché
la tempête, qui sera à l'origine, peut-être, d'une nouvelle action en
justice. Un monologue intime, destiné à nul autre qu'une mère, un père,
sa famille trop loin d'elle dans un moment difficile, et par malchance
même pas au bout du fil ce jour-là. Elle n'aurait probablement jamais
dit ce qu'elle a fini par confier à une cassette qui tournait dans un
répondeur hors d'âge à deux mille kilomètres de chez elle, si sa mère
Csilla avait décroché le téléphone et dit: Halló? Mais elle est seule,
Kristina, et c'est elle qui se met à parler dans le vide: Halló, szia Anyu, szia Apu, itt a Cini beszél, hát, nagyon régen nem beszéltünk egymással... "Allô, salut Maman, salut Papa, c'est Cini [surnom de Kristina] qui parle, il y a très longtemps qu'on ne s'est pas parlé"." La suite sur huffingtonpost.fr
lundi 2 septembre 2013
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