"Le 20 août, pour la fête nationale, les Hongrois découvrent le «gâteau de l'année», recette élue par des experts que tous les pâtissiers du pays vont ensuite reproduire, dans une opération marketing bien huilée.
Chaque 20 août, en Hongrie, les Magyars se souviennent du souverain
catholique Saint-Etienne fondateur du royaume en l’an mil, et à cette
occasion, deux nouvelles pâtisseries nationales, sacrées par des
spécialistes, investissent le pays.
La date n’a pas été choisie au hasard. Ce jour-là, en 1083, les restes du roi Etienne 1er,
enterré dans la basilique de Székesfehérvár, furent sortis du cercueil
et placés dans une urne d’argent sur l’autel après cinq jours de
canonisation. Un traitement digne de l’unificateur, pacificateur et
évangélisateur de la plaine de Pannonie transformée en royaume prospère
par le proclamé saint-patron de la Hongrie. La fête, religieuse sous le
règne de Louis Le Grand, dévouée au culte de la Sainte-Dextre (la main
droite du roi défunt) sous Marie-Thérèse d’Autriche, décrétée fériée par
François-Joseph et transformée en apologie de la Constitution sous le
communisme, la célébration est redevenue fête nationale en 1991." La suite sur slate.fr
jeudi 23 août 2018
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