"András Kányádi sur le roman de Nándor Gion dont la sortie est prévue pour le 30 août
La tétralogie voïvodinoise, chef d’oeuvre de Nándor Gion, présente un
intérêt particulier quant à la durée de l'élaboration : menée en deux
temps, elle s'étale sur trois décennies marquées par la césure
importante de la chute des états communistes. Les deux premières parties
ont paru dans la Yougoslavie des années 1970 : Virágos katona (Soldat à la fleur, 1973) et Rózsaméz (Miel de rose, 1975), réunies sous le titre de Latroknak is játszott ; les deux dernières - Ez a nap a miénk (Ceci est notre jour, 1997) et Aranyat talált (Il a trouvé de l'or, 2002, posthume) – en Hongrie (1).
La pause qui sépare les deux vagues de sorties s'explique par la
sensibilité politique du sujet des volumes tardifs : la reprise
hongroise de la Bácska pendant la Seconde Guerre mondiale ainsi que la
caricature du régime titiste à l'époque de sa consolidation. Gion recrée
l'histoire d'une microrégion – le village de Szenttamás (Srbobran) en
Voïvodine - à travers un demi-siècle, depuis l'Autriche-Hongrie à la
République fédérative populaire de Yougoslavie, avec tous ses moments de
rupture : les guerres et les changements politiques et territoriaux qui
en résultent." La suite sur litteraturehongroise.fr
lundi 13 août 2018
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