"Les autorités ont été épinglées par la Cour européenne des droits de l’homme pour avoir privé les réfugiés de nourriture.
En Hongrie, point d’actes racistes contre les migrants : il n’y a
personne contre qui les perpétrer. Les rares clandestins qui parviennent
à franchir la clôture frontalière sont refoulés en Serbie ou filent
vers l’Autriche. Et Budapest n’admet que deux demandeurs d’asile par
jour, dans des «zones de transit», deux camps de conteneurs
encerclés de barbelés près de la frontière avec la Serbie. A ces
réfugiés qui ont choisi la voie légale - ils sont actuellement 133, pour
la plupart des familles, des malades et handicapés -, Viktor Orbán
avait assuré : « Nous aidons ceux qui frappent à la porte.»
Mais pour Orbán, chef d’une droite nationaliste qui mène une campagne
xénophobe depuis trois ans, ces exilés sont encore trop nombreux. Il a
trouvé une tactique pour s’en débarrasser. Une nouvelle législation
permet de rejeter automatiquement les demandeurs d’asile sans examiner
leur dossier. Sous prétexte qu’ils ne viennent pas directement d’un pays
où leur vie ou leur liberté sont menacées." La suite sur liberation.fr
mardi 28 août 2018
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