"L’opposant numéro un à Viktor Orban, Peter Magyar, accuse ce dernier d’espionnage à l’aide d’enregistrements illégaux commandés par le gouvernement pour stopper son essor. Cette affaire défraie la chronique et lance la campagne des élections législatives prévues au printemps 2026.
Un “Watergate hongrois”. Dimanche 10 novembre, devant la presse, Peter Magyar accusait le gouvernement Orban d’espionnage “depuis des mois” afin de le décrédibiliser, lui, le rival numéro un du pouvoir. À la fin de mars, l’ancien proche du régime passé depuis dans l’opposition enflammait déjà l’opinion en divulguant une discussion dans laquelle son ancienne épouse, Judit Varga, ministre de la Justice à l’époque, suggérait que le pouvoir aurait maquillé son implication dans une vaste affaire de corruption.
Selon Magyar, Evelin Vogel, une autre ex-compagne, l’aurait régulièrement enregistré contre des versements de l’exécutif et réclamé 30 millions de forints (75 000 euros) à un collaborateur du parti Tisza, mouvement auquel appartient Magyar, “en échange de son silence”, relate Telex. Le pouvoir se serait procuré un logiciel doté d’une intelligence artificielle (IA) pour générer des contenus compromettants et surveillerait l’appartement de Magyar ainsi que le bureau et les véhicules du parti, affirme le politicien, repris par le portail.
“Motivation politique”
“Le pouvoir dispose de l’argent, des connaissances et de la motivation politique afin de mener une action secrète contre Peter Magyar” La suite sur courrierinternational.com (article payant)
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