"Viktor Orban est depuis le 1er juillet et jusqu’à la fin de l’année, le président de l’Union européenne. À ce titre il recevra la semaine prochaine à Budapest l’ensemble des chefs d’État et de gouvernement pour un conseil spécial. Il y a quelque chose de choquant à voir le Premier ministre hongrois se présenter en chef, même symbolique, de l’Union. Car Viktor Orban est aujourd’hui un adversaire des intérêts européens et un ennemi d’autant plus dangereux qu’il sévit de l’intérieur avec la complicité au Parlement de Strasbourg, de tous les partis d’extrême droite du vieux continent et souvent même de la droite.
Avec un incroyable sentiment d’impunité, le dirigeant hongrois a
intensifié ces derniers jours sa guerre souterraine contre cette Europe
qui l’a trop longtemps gavé de ses aides financières et fermé les yeux
sur les détournements autant que sur ses piétinements de la liberté de
la presse et de l’État de droit. Lundi, il s’est ainsi rendu à Tbilissi
pour célébrer la victoire du parti pro-russe aux législatives en Géorgie
alors même que les 27 considèrent non seulement qu’il a fraudé mais que
ses valeurs sont « contraires à celles de l’Union. » " La suite sur charentelibre.fr
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