Malgré les aides de l'UE, la mairie n'a pas les moyens de financer l'école.
Par Florence LA BRUYERE
Libération du lundi 12 mars 2007
"Tout citoyen, hongrois ou étranger, peut se porter acquéreur. En échange, la rue portera son nom mais seulement après sa mort, selon la loi hongroise, et pour trois siècles.
...Pour passer à la postérité, il faudra débourser une somme rondelette : 100 000 euros pour la rue la plus courte et 242 000 pour la grande rue, longue de six cents mètres. Autre condition, être une personne célèbre ou méritante."
Au-delà de l'anecdote qui prête à sourire, Florence La Bruyère met en évidence la situation dramatique des villages hongrois "En Hongrie, les communes des régions défavorisées peuvent prétendre chaque année à un coup de pouce de l'Etat, mais ce dernier serre les cordons de la bourse pour réduire l'important déficit budgétaire. Ivád n'aura donc de subvention supplémentaire que si son école maternelle, qui compte 27 enfants, fusionne avec celle de la ville voisine. «J'ai peur qu'on finisse par la fermer. Il y a trois ans, l'école primaire a fermé. Puis le bureau de poste. Ils veulent tuer les petits villages !» fulmine Gábor Ivády."
Hormis la grande pauvreté, la situation en Hongrie ressemble de ce point de vue à celle de la France qui voit, elle aussi, ses services publics déserter les villages.
lundi 12 mars 2007
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