1945-1949
REPARTIR A ZERO
comme si la peinture n’avait jamais existé
sous la direction de
Eric de Chassey et Sylvie Ramond
Lyon
24 octobre 2008 - 2 février 2009
C’est une exposition centrée sur les cinq années d’après-guerre où «l’Europe se réveille après le cauchemar». La vie reprend…
Endre Rozsda a été choisi avec d’autres peintres tels que Pollock, Rothko, Fautrier, Fontana, Poliakoff, Soulages, Michaux, Hartung pour représenter ce nouveau départ de l’art.
Les œuvres exposées ont été prêtées par de grands musées d’Europe : la Pologne, le Danemark, l’Allemagne, le Portugal, l’Espagne et la côte Ouest des Etats-Unis.
Parmi les soixante quinze œuvres présentées et les nombreux commentaires, le tableau de Rozsda «Amour sacré, amour profane», prêté par le Musée des Beaux-Arts de Dijon est la seule œuvre d’un peintre hongrois. Malheureusement, les commissaires de l’exposition ont fait l’impasse sur le mouvement de l’Európai Iskola né à Budapest dans l’atelier de Rozsda en 1945 et dissout en 1948, justement pendant la période traitée par l’exposition.
Nous avons rencontré Pataki Gábor, spécialiste de l’Európai Iskola et Krisztina Passuth, spécialiste de la première période de l’œuvre de Rozsda. Nous avons évoqué l’importance de faire connaître l’exposition « Repartir à zéro » en Hongrie et de présenter aux spécialistes français l’histoire et les différentes composantes de l’Európai Iskola.
Dans ce but, nous aimerions proposer soit une rencontre, autour de l’Európai Iskola à l’Université de Lyon, par exemple, (la faculté de Langues et civilisations compte une section hongroise) en invitant des spécialistes du mouvement hongrois, soit l’organisation d’une vidéoconférence sur ce sujet, dans la même université ou au Musée des Beaux-Arts de Lyon, pour établir un dialogue entre Lyon et Budapest. Nous pourrions demander l’appui du Consulat et de la Délégation commerciale hongroise de Lyon.
L’expérience de l’Európai Iskola mérite d’être connue dans toute l’Europe, car elle montre comment les artistes ont pu faire face à la crise de l’après-guerre.
Il a fallu un état stalinien pour l’anéantir.
Endre Rozsda
Amour sacré, amour profane, 1945
Musée des Beaux- Arts, Dijon
(Ce tableau, choisi par André Breton pour illustrer
Le surréalisme et la peinture,
a été repris dans l’édition de La Pléiade)
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