Lorsque le polémiste raciste Zsolt Bayer l’avait reçu sur
le plateau de son émission télé, il ne l’avait pas traité d’« animal tsigane », mais en véritable
« héros du quotidien ».
Face à lui, barbe savamment négligée, costume élégant sur une chemise blanche
ouverte, László Bogdán racontait posément son histoire. Celle d’un repenti, d’un
gamin voleur et bagarreur, né au milieu des années soixante-dix dans une
famille tsigane pauvre de Pécs, la cinquième ville de Hongrie.
L’histoire d’un homme qui, dépourvu de diplôme mais pas
de courage ni d’intelligence, avait réussi à décrocher un poste à
responsabilité dans une multinationale. Avant de faire le choix de se tourner
vers le village de ses ancêtres, une bourgade de quatre cents habitants du nom
de Cserdi, non loin de Pécs, dans l’une des régions les plus déshéritées du
pays, où la population, à trois-quarts rom, vivait dans le plus grand dénuement." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr
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