"La question de la « conditionnalité » entre le versement des fonds européens et le respect de l’État de droit n’est pas totalement éclaircie par l’accord conclu par les 27. La timidité des dirigeants pourrait déplaire au Parlement européen.
« Pour la première fois dans l’histoire de l’Europe, le budget est
lié (…) au respect de l’État de droit pour l’octroi des financements »,
a claironné Charles Michel, président du Conseil européen, à l’aube du
mardi 21 juillet, après d’intenses négociations à 27 sur la relance de
l’Union européenne (UE) et sur le budget 2021-2027.
Pour un mécanisme contraignant
Depuis 2018, l’idée de
conditionner le versement de ces fonds au bon respect de l’État de droit
circule à Bruxelles. Le président Emmanuel Macron a été parmi les
premiers à la défendre, et il est loin d’être le seul : l’Allemagne, les
Pays-Bas ou le Luxembourg y sont aussi très favorables. Mais en face,
l’opposition est vive : la Pologne et la Hongrie (régulièrement
épinglées pour leurs dérives), soutenues par la Slovénie, ont toujours
été hostiles à cette hypothèse. La Commission européenne avait pour sa
part plaidé pour un mécanisme contraignant en la matière - une option
que Charles Michel avait reprise dans des versions préliminaires des
conclusions de la réunion." La suite sur la-croix.com
mercredi 22 juillet 2020
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