mercredi 22 février 2023

Dans le club des correspondants, franceinfo passe les frontières pour voir ce qui se passe ailleurs dans le monde

"Un an après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Union européenne tente de conserver un front uni contre Moscou. Mais certains pays de l'UE maintiennent une position ambiguë vis-à-vis de la Russie notamment la Hongrie de Viktor Orban et la Bulgarie.

Viktor Orban entretenait déjà des liens étroits avec Vladimir Poutine avant la guerre – à tel point qu’on le soupçonne d’être le cheval de Troie de Poutine en Europe. Depuis l’invasion de l’Ukraine, qu’il a condamnée du bout des lèvres après tout le monde, Viktor Orban refuse d’envoyer des armes à Kiev, et il accuse même les Occidentaux d’être des va-t-en-guerre : "Si nous voulons vivre en paix dans notre pays, nous n’avons plus qu’un choix : rester en dehors de la guerre. Ce ne sera pas facile, car nous sommes membres de l’OTAN et de l’Union européenne, et là-bas, tout le monde est pour la guerre. Le gouvernement hongrois ne juge pas réaliste l’idée selon laquelle la Russie serait une menace pour la sécurité de la Hongrie ou de l’Europe."

Beaucoup de hongrois sont d’accord avec cette neutralité affichée. Il faut dire que quand la guerre a éclaté il y a un an, la Hongrie était en pleine campagne des élections législatives. Très habilement, Orban s’est présenté en défenseur du peuple qui allait empêcher la Hongrie d’être entraînée dans le conflit. Cette idée a été martelée du matin au soir par l’empire médiatique du Premier ministre, qui contrôle les media publics mais aussi 500 médias privés. Cela a convaincu les Hongrois. Ils sont terrorisés par cette guerre qui se déroule dans le pays voisin." La suite sur francetvinfo.fr

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