"Le Budapest Festival Orchestra (BFO) poursuit sa quarantième saison, notamment cette semaine à la Philharmonie de Paris. La formation se produira avec des chefs d’orchestre et des solistes tels que Lahav Shani, Paavo Järvi, Gérard Korsten, Yefim Bronfman, Anna Vinnitskaya et Veronica Eberle. Dans un entretien exclusif avec Iván Fischer, notre confrère David Zsoldos du magazine Papageno, lui a également demandé ce qu’il ferait différemment s’il commençait à monter un orchestre aujourd’hui.
ICMA : Vous souvenez-vous de la sonorité du Budapest Festival Orchestra lors de sa première saison ?
Iván Fischer :
Il m’arrive de travailler avec des orchestres de jeunes, et mes
souvenirs me reviennent, et je me rends compte que c’est ainsi que
sonnait le BFO dans les premières années. L’enthousiasme de la jeunesse a
quelque chose de charmant et de captivant, mais en même temps, bien
sûr, il est indiscipliné et parfois irrépressiblement rapide. La plus
grande différence réside peut-être dans la manière dont nous gérons le
temps. À l’époque, l’orchestre était comme un véhicule à moteur turbo,
ou un cheval de course, il aurait été tout le temps au galop.
Aujourd’hui, il est comme un cheval plus sensible, qui détecte et réagit
à chaque mouvement et comprend nos pensées." La suite sur resmusica.com
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