lundi 20 mars 2023

La Chèvre à trois pieds - Rencontre avec Bisame Corvin


JFB
: Nous retrouvons Bisame Corvin à l’occasion de la présentation ce jeudi 23 mars, à la Librairie Latitudes, de leur nouvel ouvrage, autrement ambitieux cette fois. Comme le titre l’indique : La Chèvre à trois pieds, il s’agit d’un recueil de nouvelles variées, singulières, parfois drôles, où nul n’est à l’abri de l’inattendu. D’apparence plus léger que leur roman Les Tributaires, c’est quand même le fruit de longues années de réflexion, d’écriture. Alors Claire, « Bisame pour moitié » comme tu aimes à le formuler, comment vous êtes-vous lancées dans cette aventure ?

B. C. : Nous avions travaillé d’arrache-pied pour l’écriture des Tributaires, pour récolter beaucoup d’informations historiques mais aussi nombres d’anecdotes drôles et émouvantes. L’idée nous est venue d’en écrire un recueil, de romancer ces anecdotes à notre sauce « magyare », d’inventer des suites possibles, tout en gardant à l’esprit ces valeurs que nous chérissons : l’affection familiale et le respect de ce que nos parents nous ont transmis (l’Interview : l’amour de la Hongrie et de sa langue si particulière) la solidarité familiale (La chèvre), la solitude dramatique des personnes âgées (le banc) l’antiracisme (La goulache), etc. Avec ma sœur Anne, nous avions participé à un concours de nouvelles en 2008 qui avait pour thème « la Hongrie et moi » nous avions été sélectionnées et j’ai même reçu le 2e prix et Anne une mention spéciale du jury. Sur 400 participants, on avait trouvé qu’être dans les 15 premiers, c’est pas mal… Donc cela nous a donné des ailes voire des plumes d’écrivain, et nous avions écrit pour le plaisir, des nouvelles qui n’avaient pas été publiées pour l’instant. Après la sortie de nos Tributaires il y a un an, nous avions envie de les publier. Elles ont toutes, de près ou de loin, un rapport avec la Hongrie. C’est un peu le fil rouge du recueil. L’ensemble paraît un peu hétéroclite, disparate mais à chaque fois, l’inattendu révèle un fond nettement plus sérieux. Et puis, nous nous sommes bien amusées de passer du coq à l’âne, ou plutôt de la chèvre au banc, tout en y infusant des thèmes qui nous sont chers." La suite sur jfb.hu

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